Si l’on en croit à l’ivoirien Joël Krasso( leader de la Confédération africaine de lutte contre la délinquance et les crises spirituelles), c’est la sorcellerie qui est à la base de la pauvreté de l’Afrique.
Selon lui c’est la pratique développée de la sorcellerie en Afrique qui la rend pauvre et empêche son développement au rythme de celui de l’Occident. «La sorcellerie met fin au développement, j’en appelle à l’Etat pour qu’une brigade de lutte contre la sorcellerie soit mise sur pied», avait-t-il souhaité.
On savait déjà la sorcellerie très présente dans nos contrées. Mais on ne pouvait pas estimer son degré de nuisance
De quoi s’agit-il ? Une drôle d’histoire
Au début du mois d’Avril, des sorciers du village de Moloundou (Est Cameroun) ont «bloqué» les centrales thermiques de la societé nationale d’électricité plongeant ainsi toute la région dans l’obscurité, parce que, disaient-ils, la compagnie ne leur aurait pas «donné à manger». Malgré tous les efforts consentis pour rétablir la situation, les ingénieurs de la compagnie d’électricité n’ont vu que du feu.
Désemparés, les autorités locales se sont pliés aux désidératas des féticheurs (Voir la note ci-dessous). En avaient-elles réellement le choix?
La sorcellerie est aujourd’hui un fléau qui court à contrecourant de l’évolution positive de mentalités dans tout milieu où elle est prépondérante. Le recours à l’occultisme pas une spécificité purement africaine; mais il devient impérieux pour nos anthropologues et autres scientistes de cerner ce mystère afin de l’utiliser à des fins de développement. L’Afrique en a besoin.
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