Le président nigérian Goodluck Jonathan, lors d’une rencontre mardi à Abuja avec les parents des jeunes filles enlevées par Boko Haram les a assurés que leurs filles seraient «bientôt » libérées «saines et sauves ».
C’était la toute première rencontre officielle avec les parents des quelque 200 jeunes lycéennes kidnappées depuis le 14 avril 2014 à Chibok par des membres de la secte islamiste Boko Haram.
“Je sais que c’est seulement lorsque vos filles seront libérées et de nouveau à leur école que vous pourrez me recevoir avec un visage souriant et non avec des lames aux yeux”, a déclaré le président nigérian.
Un communiqué présidentiel publié au terme de la rencontre tenue à huis clos, a indiqué que le président nigérian avait également dit aux parents qu’il avait le cœur constamment tourné vers ces parents traumatisés, même s’il ne s’est pas rendu à Chibok pour les voir.
« Notre devoir maintenant est de prendre toutes les mesures idoines pour retrouver nos filles en vie » note le communiqué, ajoutant que la priorité est de « veiller dans la mesure du possible, à ce qu’elles nous reviennent en toute sécurité ».
Cité par la même source le chef de l’Etat nigérian a déclaré : « Je ne veux pas en dire plus, mais nous faisons tout ce qui est humainement possible pour ramener les jeunes filles ».
« Le moment n’est pas aux longs discours, mais plutôt à l’action. D’ici peu, cette histoire ne sera plus que du passé. Ce sera bientôt le moment de la réjouissance et je puis vous assurer que par la grâce de Dieu, ce moment est pour bientôt”, a poursuivi le même communiqué, citant le président Jonathan.
La rencontre fait suite à celle qui avait été prévue la semaine dernière et qui n’a pas pu se tenir du fait de l’absence des parents des lycéennes.