Les efforts auront été vains pour sauver, Kenji Goto, le deuxième otage japonais aux mains de l’État Islamique. Une vidéo montrant sa décapitation diffusée sur Twitter par l’organe médiatique de groupes djihadistes Al-Furqan, semble authentique.
Gen Nakatani a confirmé que la police de Tokyo avait déclaré lors d’une réunion des ministres du gouvernement japonais que la vidéo avait « un degré élevé de crédibilité ».
« Je ressens une forte indignation face à cet acte de terrorisme inhumain et méprisable », a déclaré Shinzo Abe « Je ne pardonnerai jamais à ces terroristes. »
« Le Japon œuvrera avec la communauté internationale pour traduire les responsables de ces crimes devant la justice », a-t-il ajouté. Présentant par la suite ses excuses à la famille du journaliste et a déploré que tous les efforts du gouvernement n’aient pas réussis à le sauver.
Né à dans la ville de Sendai (nord-est du Japon) en 1967, Kenji Goto était un journaliste indépendant fondateur en 1996 d’une société de production vidéo basée à Tokyo. Il fournissait jusqu’à il y a peu des reportages sur la situation au Moyen-Orient et d’autres régions aux réseaux de télévision japonaise, dont le radiodiffuseur public NHK.
Il avait tenté d’obtenir la libération d’Haruna Yukawa, le premier otage japonais détenu par l’État islamique, sans succès.
Sa mort a été condamnée unanimement par la communauté internationale.