«Un officiel (non-américain) de l'OTAN m'a dit aujourd'hui: "Il y aura probablement une guerre cet été. Si on a de la chance, elle ne sera pas nucléaire."» L'auteur de ce tweet, John Schindler, n'est pas un expert géopolitique improvisé. Il s'agit d'un ancien analyste de la NSA et conférencier de l'École navale américaine, connu pour ses contacts haut-placés dans la hiérarchie militaire, rappelle le site InfoWars.
S'il ne se passe guère un été sans qu'un conflit éclate sur la surface de la planète, il est ici question d'une guerre de grande ampleur. Les propos rapportés par John Schindler font écho à l'escalade des tensions entre les Occidentaux d'un côté, les Russes et les Chinois de l'autre, notamment autour du dossier ukrainien.
Exercices militaires
Alors que, depuis des mois, les Norvégiens suspectent des sous-marins russes de croiser au large d'Oslo, dans les profondeurs de la Baltique, l'Alliance atlantique, Britanniques en tête, a décidé de réagir début mai, expliquait The Telegraph. Dix-huit vaisseaux ont participé à un exercice naval de grande envergure dans cette mer du nord-est de l'Europe. Dans le même temps, des troupes britanniques étaient envoyées en Estonie pour accomplir des manœuvres militaires de concert avec l'armée du pays.
L'intention est claire: montrer que les Républiques baltes, craignant que leur voisin russe ne leur réserve le même sort qu'à l'Ukraine, seront protégées par leurs alliées en cas d'attaque. Il s'agit de l'exercice militaire le plus important dans cette région du monde depuis la fin de l'URSS.
Plus au nord, au niveau du cercle arctique, neuf pays, dont la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne, ont lancé l'opération «Arctic Challenge»: 4.000 hommes et 90 avions sont mobilisés pendant douze jours. Cette initiative a trouvé une réplique côté russe, où 250 appareils, assistés par 12.000 hommes en armes, survolent le ciel sibérien et les cols de l'Oural.