Kirsty Murray, 25 ans, a été touchée aux deux jambes à la piscine de l’hôtel à Sousse. La puéricultrice a affirmé que ce tireur n'est pas l'extrémiste Seifeddine Rezgui, et que les blessures ont été causées par une arme de petit calibre et non par la kalachnikov AK-47.
D’autres touristes séjournant l’hôtel Imperial Marhaba disent aux aussi qu'il y avait un autre tireur.
Ainsi la Britannique blessée aux jambes pendant le massacre de vendredi à Sousse est convaincue qu’il y avait deux assaillants.
Kirsty Murray, 25 ans, a été blessée par un homme avec une arme de poing quelle ne croit pas être Seifeddine Rezgui, qui a été abattu par la police. Livrant son témoignage au quotidien londonien « Daily Mail », la survivante se trouvait à la piscine de l'Hôtel Marhaba avec son fiancé Radley Ruszkiewicz, 29, lorsque Rezgui a ouvert le feu sur la plage voisine.
La puéricultrice, de Braintree, Essex, précise que ses blessures ont été causées par une arme de petit calibre et non par l'AK-47 de Seifeddine Rezgui.
Dans l’hôpital où elle a été admise, son père Neil a dit: «Elle se baignait dans la piscine et elle a dit qu’elle a entendu le bruit d'une fusillade. Elle était en compagnie de Radley et ils ont commencé à courir vers l’hôtel.
«Ils couraient tous les deux sur le même couloir, puis une grenade a explosé dans un espace vraiment confiné.
‘Radley a été atteint par la majeure partie des éclats de la grenade aux jambes, et elle en a reçu seulement une petite partie ce qui lui a permis de continuer à courir. Plus loin, elle s'est retrouvée dans une impasse et c'est à ce moment qu'il lui a été tiré sur les jambes presqu'à bout portant. Le tireur s'est mis ensuite à tirer sur d’autres personnes visant la tête et les jambes.
«Il tirait sur les femmes dans les jambes et sur les hommes dans la tête ; il a reculé à plusieurs reprises de l'endroit où elle se trouvait et où elle faisait le mort.
« Elle croit qu’il y avait au moins deux hommes armés parce qu’elle a été blessée à bout portant avec une arme de poing.
«Les deux, elle et son fiancé ont dit qu’il n’y avait plus d’un tireur. Une seule personne n’est pas capable de faire autant de dégâts, de toutes les façons ».
Le père a souligné que sa fille et M. Ruszkiewicz craignaient, une fois transférés dans différents hôpitaux, que l'un et l'autre aient été tués. Ils sont maintenant réunis et sont en convalescence à la clinique les Oliviers à Sousse.
Jean, une grand-mère de trois petits-enfants qui ne veut pas dévoiler son nom entier, a dit que beaucoup de touristes britanniques résidant au Marhaba étaient convaincus qu’il y avait un autre tireur qui a fait irruption dans la réception et a commencé à tirer au plus fort du carnage.