Après avoir pillé des commerces, incendié des habitations et blessé deux autres paysans, ils ont fondu dans le noir vers la partie nigériane de la frontière non sans emporter une dizaine de motos et des bœufs.
Cela faisait près d'un mois, note-t-on, que les exactions de Boko Haram s'étaient raréfiées dans l'Extrême-Nord camerounais, désormais quadrillé par la Force multinationale mixte (FMM) composée de soldats du pays, du Nigeria et du Tchad.
Selon des estimations du gouvernement, entre 2013 et début 2016, les incursions du mouvement jihadiste ont entraîné la mort de 1098 civils, 67 militaires et 3 policiers camerounais au cours de 315 incursions, 12 accidents sur mines et 32 attentats-suicide.