“Au moment où nous parlons, le Soudan du Sud reste perché dangereusement au bord du gouffre”, a déclaré Ban Ki-moon lors d’un débat sur le maintien de la paix en Afrique.
Le secrétaire général des Nations-Unies s’est dit “consterné par l’ampleur des violences sexuelles” commises dans le pays.
M. Ban a exhorté les dirigeants sud-soudanais à “s’engager en faveur de la paix”.
Il a demandé que les responsables “de toutes les atrocités” rendent des comptes, soulignant que “les promesses de paix et de justice du nouvel Etat ont été gaspillées”.
L’Onu réclame depuis plusieurs semaines un embargo sur les armes au Soudan du Sud et des sanctions contre ceux qui refusent d’appliquer l’accord de paix conclu il y a près d’un an.
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni souhaitent que ces mesures, ainsi qu’un projet africain de force d’interposition, soient adoptés à l’occasion du renouvellement du mandat de la Mission de l’ONU au Soudan du sud (Minuss) qui expire fin juillet.
Le Conseil pourrait décider de prolonger le mandat actuel de la Minuss jusqu’au 8 août pour avancer dans les discussions qui piétinent, selon des diplomates.
Washington a transmis jeudi à ses partenaires du Conseil de sécurité un projet de texte en ce sens.