“Les diplomates français sont les meilleurs du monde”, lance un brin moqueur Éric Zemmour. “Ils inventent des conférences à Paris que personne ne réclame, ils rédigent des accords de paix sans les belligérants, ils exigent le respect de résolutions internationales que tout le monde a oubliées”, poursuit le journaliste, qui note aussi qu’ils ont “l’art de ne pas proposer de conférences sur les sujets brûlants de l’heure : guerre au Yémen, en Syrie, en Irak, question kurde ou persécutions des chrétiens d’Orient”.
À ses yeux, “la fameuse ‘question palestinienne’, chère à notre Quai d’Orsay, est tout ce qui reste de la non moins fameuse politique arabe de la France”. Éric Zemmour constate que c’est “le type même de question qui n’intéresse plus que les diplomates, et en particulier les diplomates français : les Américains, les Russes, les Chinois, les pays arabes eux-mêmes, tous sont passés à autre chose“. Mais si Israël a “gagné la guerre et l’après-guerre”, c’est, pour le journaliste, “une victoire à la Pyrrhus”.