« Je préconise depuis longtemps un moyen de sortir du Conseil de l'Europe et de l'ensemble de sa structure, y compris la CEDH. Nous ne pouvons pas renoncer à une partie de notre souveraineté au profit d'entités supranationales qui sont contrôlées par des forces hostiles à la Russie et qui utilisent ces institutions pour faire pression sur la Russie et limiter sa souveraineté. Que nous soyons encore dans la CEDH est absurde ».

Le député a souligné que les récentes décisions de la Cour de Strasbourg sont politisées et anti-russe. «Quitter ces structures est donc nécessaire».

Deux options sont envisagées: La mise en place d'une solution de rechange à la CEDH sur la base des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui serait selon Yemelyanov une garantie d'avoir des décisions plus objectives, ou bien tout simplement quitter la CEDH sans la remplacer par quoi que ce soit: « Même dans ce cas, rien de mauvais n'arrivera, nous adapterons simplement nos lois pour ne pas qu'un oncle s'impose chez nous en prétendant régler des problèmes! »

Il est clair que les décisions de la CEDH qui, systématiquement soutient ceux qui rêvent – et tentent – de renverser le gouvernement russe (Pêle-mêle Berezovsky, Khodorkovsky, Navalny, les « Pussy-Riots », les « victimes » homosexuelles, etc.) sont dictées par des décisions d'une part politiques, d'autre part « morales » conformément aux idéaux de « moralité » définis par l'Europe. Idéaux qui ne sont assurément pas ceux de la Russie!