RDC- Victoire de FATSHI: Le château de cartes du trio Fayulu-Cenco-Occident s’écroule


Pour nombre d’observateurs, le piège de Fayulu ne cesse de se refermer sur lui

A quelques jours de la fin du processus électoral relatif à la présidentielle de décembre 2018 en RDC,  les nuages de la discorde qui s’épaississaient sous le ciel politique congolais se décantent à la vitesse grand V, pour laisser s’imposer l’évidence :  tout  le monde doit se résoudre à reconnaitre la victoire de Félix Tshisekedi, le candidat proclamé élu le 10 janvier par la CENI.

Depuis la proclamation jeudi dernier des résultats provisoires de la présidentielle de décembre en RdCongo, il n’y en a dans la presse pro-Fayulu que pour les appels insistants (attribués à la SADC, à l’Union Africaine, à l’Union Européenne pour ce qui est de l’extérieur  ou à la CENCO, plus engagée qu’à son tour à faire durer la manœuvre en interne) au recomptage des voix, à la publication des procès-verbaux bureau de vote par bureau de vote et autres pressions du même genre  sur la Commission électorale nationale indépendante, et par ricochet sur le vainqueur du scrutin, Félix Tshisekedi.  Mais la donne a changé du tout au tout avec la prise de position de l’Union Africaine, qui s’est exprimé samedi devant le Conseil de Sécurité de l’ONU par la voix de sa représentante, Fatima Kyari Mohammed, qui a affirmé que l’organisation panafricaine prenait acte de l’élection de Félix Tshisekedi et reconnaissait à la Céni seule le droit de publier les résultats de l’élection.


Fatima Kyari Mohammed a donné au CS de l’ONU la position de l’Union africaine sur les élections en RDC

« Étant donné que la CENI est l’unique organe légalement mandaté pour proclamer les résultats des élections en RDC, l’Union Africaine ne peut compter que sur le résultat annoncé, c’est-à-dire la victoire de Monsieur Félix Tshisekedi comme nouveau président de la République Démocratique du Congo. Les résultats annoncés ayant été contestés par une partie de l’opposition, l’UA estime que la situation actuelle au Congo appelle un consensus aussi large que possible entre les Congolais sur le respect de la démocratie, des droits de l’homme, ainsi que du maintien et de la consolidation de la paix. L’Union Africaine demande également à la communauté internationale et au Conseil de Sécurité de s’aligner derrière la position des pays africains, afin d’aider la République Démocratique du Congo à renforcer la démocratie et à préserver la paix », a dit en substance madame Kyari Mohammed à ses interlocuteurs de cette instance onusienne, adjurant ainsi l’oraganisation de s’aligner derrière la  victoire de Fatshi.

La SADC aussi, par Edgar Lungu interposé.

L’union Africaine n’est pas seule à avoir pris une position de nature  à épargner à la RDC l’inutile dilatoire que veulent lui imposer  le “chef de file” de Lamuka et ses soutiens ecclésiastiques et occidentaux dont la France et l’Union Européenne.

Le président zambien qui, en sa qualité de  responsable de la politique, de la défense et de la sécurité de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) affirmait dimanche 13 janvier, dans un communiqué, qu’« Ayant pris note des doutes sérieux émis par l’Église catholique romaine, qui avait déployé plus de 40 000 observateurs, mais aussi par la coalition Lamuka et par d’autres observateurs concernant les résultats du scrutin en RDC, la SADC estime qu’un recomptage permettrait de rassurer les gagnants et les perdants »,  a fait volte-face 24 heures après, en instruisant lundi à son ministre des Affaires étrangères, la publication d’un communiqué exprimant une opinion quasiment contraire : « A cet égard, peut-on lire dans le communiqué signé par le ministre  Joseph Malanji, Son excellence M. Edgar Chagwa Lungu souhaite que toutes les parties puissent s’engager vers un dialogue qui reconnaît toutes les voies légales fournies par la constitution (…). Toute demande d’un recomptage ou toutes propositions stipulant des irrégularités électorales devraient être réservées aux procédures purement légales et souveraines de la RDC ».

Pour ainsi dire, après avoir bruyamment crié au loup escomptant par cette hurlante diversion sur fond de médisance transformer la boue en or, l’alchimiste Martin Fayulu est au bord de la plus totale désillusion : à trois jours de la proclamation définitive des résultats par la Cour Constitutionnelle de la RD-Congo, les jeux sont faits, et invitent le candidat malheureux mauvais perdant et ses parrains de la Conférence épiscopale ainsi que les parrains occidentaux de ses sponsors financiers Bemba et Katumbi à baisser les bras, mieux, à « laisser tomber ! ».

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