Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux lundi, celui qu’une importante frange de ‘opinion publique camerounaise considère comme son analyste politique préféré, se veut on ne peut plus formel sur la question de la vacance au sommet de l’Etat au Cameroun : Il n’y a plus de Paul Biya qui vaille !
Nonobstant tout le ramdam fait autour des actes présidentiels (don de matériels et équipements de lutte contre le Coronavirus d’une valeur de 2 milliards de francs CFA, soit une moquerie d’environ 80 francs CFA en terme de prise en charge par individu pour un total de plus de 25 millions de Camerounais, décret de commutation-réduction des peines des prisonniers bénéficiant uniquement aux détenus de droit commun mais pas aux prisonniers politiques, l’apparition vidéo du président aux côtés de l’Ambassadeur de France -qualifiée de montage vidéo- et sa disparition aussitôt…), les Camerounais se sont fait leur propre religion de la situation dans laquelle se trouve le quasi nonagénaire dont le Conseil Constitutionnel avait décidé de la réélection à la présidence de la république en octobre 2018 : le président est mort ou se trouve dans un coma profond, autrement irréversible, et ses proches, habitués des coups de force, sont en train de se démener avec le concours de la France pour lui fabriquer un successeur sans être obligés de se soumettre aux exigences de la constitution.
En attendant donc le prochain montage vidéographique pour apporter la preuve que les morts ne sont pas morts ou le clone qui viendra démontrer que les Camerounais ont été plus “Thomas” qu’à leur tour de chercher parmi les morts celui qui est “vivant”, Wilfried Ekanga revient avec sa verve habituelle inviter les Camerounais à garder les yeux ouverts, pour ne plus continuer de se laisser abuser par les entrepreneurs de la succession de gré à gré qui prennent prétexte de l’absence de preuve de la mort pour imposer sans preuve la fiction de la vie !
Suivons le guide.