Ancien camarade de lutte du défunt contre le régime du président Laurent Gbagbo, puis ancien Premier ministre et Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a rendu public jeudi un message dans lequel il exprime sa tristesse à la suite du décès de celui qui était encore jusqu’à mercredi soir, le Premier ministre ivoirien, le Secrétaire Général de la Présidence, Patrick Atchi n’ayant été nommé à cette fonction qu’à titre intérimaire, sans que sa nomination lundi ait été précédée ou suivie par un décret limogeant Hamed Bakayoko de l’éminent fonction.
« On ne tire pas sur l’ambulance », a-t-on coutume de dire, pour signifier que quel que soit le ressentiment que- pour une raison ou une autre-, l’on éprouve contre un individu, il est vain de continuer à le poursuivre de sa colère s’il est anéanti ou mort. La preuve en est que la mort est une cause suffisante d’extinction de l’action publique contre un justiciable mort –prise en sa qualité de personne physique-, de même qu’une maladie incapacitante considérée comme définitive.
Est-ce pour cette raisonque l’opposant ivoirien Guillaume Soro dont on sait qu’il est devenu depuis bientôt deux ans la bête noire de tout le système en place à la tête de la Côte d’Ivoire, a opté de verser de chaudes larmes sur la dépouille ou la mémoire du désormais défunt Premier ministre Hamed Bakayoko, décédé hier dans un établissement hospitalier à Fribourg en Allemagne des suites de cancer ? Ou alors, est-ce pour démontrer de la grandeur d’âme par simple convenance comme n’importe quel hypocrite le ferait ? Où encore, est-ce l’expression sincère d’un sentiment que le défunt et son ancien collègue partageaient dans le secret de leurs relations contrairement à ce que leurs joutes laissaient accroire ?
Difficile de dire exactement ce qu’est le message de l’opposant manifestement le plus détesté du régime Ouattara. Un message que l’on peut découvrir en lisant la vidéo ci-dessus.