«Le FPOC n’entend pas baisser les bras, malgré les manœuvres de Denis Sassou Nguesso», ont déclaré les leaders du FPOC, MM. Mathias Dzon, Guy Romain Kinfoussia, Clément Miérassa, Mizidi Bavouéza Bonaventure et Tchibinda Kouangou, tous candidats malheureux à la présidentielle.
MM. Dzon, Kinfoussia, Miérassa, Bavouéza et Tchibinda Kouangou réagissaient au rejet du recours en annulation de la présidentielle introduit par le FPOC auprès de la cour constitutionnelle et au refus opposé, par les autorités, au meeting qu’il devait organiser, samedi dernier, pour analyser le scrutin avec ses militants.
Les leaders du POC ont fait savoir qu’ils allaient lutter jusqu’à la victoire finale.
Ils ont qualifié l’élection présidentielle de «scrutin de la honte» et dénoncé «le caractère dictatorial» du régime en place au Congo-Brazzaville.
«Non satisfait du coup d’Etat électoral du 12 juillet, le régime verrouille maintenant les droits légitimes du peuple congolais, notamment le droit à la libre expression et celui d’organiser des manifestations publiques», ont-ils déploré.
«Mais nous ne baisseront pas nos gardes, nous lutteront jusqu’à la victoire finale», ont déclaré les candidats malheureux à la présidentielle, indiquant qu’au cours du meeting annulé samedi dernier, ils devaient démontrer à leurs militants comment le pouvoir s’en est pris pour faire réélire frauduleusement Sassou Nguesso pour un nouveau mandat de sept ans à la tête du Congo».
«La validation de la victoire de Denis Sassou Nguesso démontre que nous n’avions pas une cour constitutionnelle responsable», a martelé Guy Romain Kinfoussia, dans une déclaration à la presse dimanche.
Les candidats du FPOC avaient appelé leurs militants à boycotter les urnes le jour du vote mais aucun d’entre eux n’avait retiré sa candidature à la présidentielle.
Le président Denis Sassou Nguesso pourrait prêter serment le 14 août prochain et rendre publique, quelques jours après, la composition du gouvernement de son nouveau septennat.