La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton va effectuer une tournée dans sept pays d’Afrique à partir du 5 août. Elle doit ainsi “souligner” le caractère prioritaire que le président Barack Obama accorde au continent, a annoncé lundi son porte-parole.
Mme Clinton se rendra d’abord au Kenya où elle participera à un forum sur la coopération économique. Elle se rendra ensuite en Afrique du Sud, en Angola, en République démocratique du Congo (RDC), au Nigeria, au Libéria et au Cap Vert, a précisé le porte-parole du département d’Etat Ian Kelly.
“L’Afrique n’est plus à la marge de la diplomatie américaine et du commerce international”, souligne le Département d’Etat. Mme Clinton ne s’est pas encore rendue, en tant que secrétaire d’Etat, sur le continent africain. Elle avait annoncé en mai son intention d’y effectuer une visite avant la fin de l’année.
“Ce voyage soulignera l’engagement de l’administration Obama à faire de l’Afrique une priorité de la politique étrangère des Etats-Unis”, a indiqué M. Kelly. Cette tournée fait suite à la visite au Ghana du président Barack Obama le 12 juillet.
Mme Clinton compte en outre rencontrer le président de la Somalie au cours de cette tournée. Elle s’entretiendra avec le président Cheikh Charif Ahmed, qui dirige une administration transitoire en butte à une insurrection islamiste, en marge du forum commercial annuel avec les pays subsahariens qui se tiendra à Nairobi.
Selon le département d’Etat, elle sera “axée sur les liens entre investissement et croissance économique, ainsi que les occasions uniques offertes aux pays africains” via la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) de 2000. Celle-ci permet aux pays les plus pauvres du continent africain d’exporter des produits hors-taxe vers les Etats-Unis.
Au cours de sa visite de moins de 24 heures le 12 juillet au Ghana, son premier séjour de président en Afrique noire, M. Obama avait été accueilli avec une immense ferveur par la population. Il avait appelé l’Afrique à prendre son destin en main et à combattre les pratiques anti-démocratiques, les conflits et la maladie.