La mise en place de cette structure professionnelle vise une meilleure organisation de la filière avicole dans le but de mieux couvrir le marché sous régional, ont précisé les promoteurs.
Il s’agit notamment de mettre en place, un espace de dialogue entre les institutions spécialisées et les opérateurs en vue de renforcer les capacités des opérateurs de ce secteur de production dans l’optique de mieux défendre leurs intérêts, de lutter contre les maladies aviaires majeures et de susciter des partenariats.
Les promoteurs ont requis l’expertise de la Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (CEBEVIRHA) de la CEMAC, située à N’djamena, au Tchad, « pour un appui dans notre démarche de bâtir une structure faîtière régionale ».
En dehors des pays de l’espace CEMAC, deux pays de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso et le Mali participent aux assises de Douala pour « leur expertise en la matière ».
Selon la FAO, le cheptel de l’Afrique centrale est estimé à 67 millions de poulets, soit un ratio poulet/humain de 6,658.
Certains pays, à l’instar de la République démocratique du Congo dépendent de la production extérieure puisque les importations représentent plus de 90 pour cent des produits sur le marché.*
Les huit pays de l’IPAR-CEMAC sont : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe et Tchad.