En plus de ce prêt, il convient d’ajouter 14 milliards de francs CFA de fonds propres de la SONARA, soit 66 milliards de francs CFA qui seront mobilisés pour un investissement estimé dans sa première phase complète à 150 milliards de francs CFA.
La capacité de production annuelle passera de 2.100.000 tonnes actuellement à 3.500.000 tonnes, « ce qui nous permettra un développement accru des parts de marché à l’exportation et en priorité dans notre hinterland, le marché national étant déjà satisfait », a déclaré le directeur général de la SONARA, Charles Metouck.
Les responsables de cette entreprise publique ont précisé que le projet donne la possibilité grâce à la modification des installations de traiter toute qualité de brut et en particulier les bruts produits au Cameroun.
C’est ainsi que sur le plan technique, les travaux confèreront à la raffinerie, une souplesse dans la gestion de la production.
Par ailleurs, l’on prévoit le doublement de la capacité de reformatage avec l’installation d’une nouvelle unité identique à l’existante, la nouvelle capacité devant atteindre 610.000 tonnes/an (2x50m3/h).
En plus de l’augmentation de la capacité de stockage, la construction d’une distillation sous vide d’une capacité de 1.300.000 tonnes/an sera réalisée, sans oublier l’installation d’une unité de cogénération opérant sur résidu sous vide, pour une nouvelle capacité de 9MW et 11t/h – vapeur Hp, indique-t-on à la SONARA.
Les institutions bancaires ayant consentis un prêt de 52 milliards de francs CFA sont : Afriland First Bank Cameroon 17 milliards FCFA ; Afriland First Bank Guinée Equatoriale 25 milliards FCFA ; Afriland First Bank RDC 2 milliards FCFA ; Afriland First Bank Sao Tome et Principe 1 milliard FCF ; Commercial Bank of Cameroun ; 5 milliards FCFA et la Banque Atlantique Cameroun 2 milliards FCFA.