Message à la jeunesse camerounaise

Jeunes du Cameroun, pourquoi vous adresser ce message? Personne ne m’en a forcé. L’outil informatique n’étant pas la chose du Cameroun la mieux partagée, la plupart d’entre vous ne liront probablement pas ce message. Alors pourquoi vous écrire? Avant d’y répondre je voudrais d’emblée noter qu’en parlant de vous, je parle de moi (si je peux encore me considérer comme jeune). Lisez donc en filigrane, l’aveu éhonté de mon échec personnel, mais aussi ma révolte contre le fatalisme paralysant qui nous atrophie aussi durement que les agents du système de choses qui nous gouverne. Alors pourquoi vous écrire?

Excusez le vocabulaire scatologique que je vais utiliser, mais je crois qu’il est appropriée pour la circonstance. Je vous écris pour vous dire que vous ne pouvez pas indéfiniment croire qu’il pleut sur vous lorsque le prince urine et défèque sur vos têtes! Oui, je vous écris pour rappelez à la majorité d’entre vous (et peut être révéler à la minorité) que vous êtes considérés tout simplement comme des fosses sceptiques. Des fosses sceptiques dans lesquelles les ploutocrates et kleptomanes qui nous gouvernent viennent débarrasser les excès d’urines et de matières fécales que leurs extensions boulimiques, gloutonneries chroniques, luxures, et cupidités légendaires ont empilés dans leurs parois sphincto-anales tout au long de leurs festoiements démesurés dans la mangeoire nationale que sont devenues la fonction publique et les sociétés d’états et parastatales.

Jusqu’à quand, jeunes du Cameroun, vous laisserez vous asphyxier par les émanations miasmatiques suffocantes des excréments de vos dirigeants? C’est à vous d’en décider. Moi j’ai quitté le Cameroun parce que j’avais marre de cette souillure. Quoique je refuse de croire que les peuples opprimés ont les dirigeants qu’ils méritent, je suis de ceux qui croient que le changement durable des conditions d’existence de l’opprimé ne peut se faire sans son aval; ergo, que le maintient de l’opprimé dans ses conditions de survie ne peut perdurer sans sa complicité. En somme, vous êtes tous, de près ou de loin, impliqués dans la tragi-comédie politique et la précarité socio-économique du Cameroun. Peut être serai-je accuser de blâmer la victime. Toutefois si ce blâme peut servir à vous réveiller de votre léthargie, ma réflexion n’aura pas été en vain.

Dans un peu moins de 24 heures, certains d’entre vous se lèveront, comme un seul homme, pour prendre part à la fête de la jeunesse. Vous vous endimancherez de vos tricots blancs et pagnes bleus marqués du sceau de la flamme. Certains d’entre vous y prendront part par pur élan patriotique. C’est très noble. Toutefois, qu’est-ce qui sera au menu? Une autre pille d’excréments et d’urines! Et comme si vous n’en avez pas assez de cette pollution, on vous laissera croire qu’il pleut à nouveau. Une fête consacrée à la promotion de la jeunesse Camerounaise se transformera alors en une énième opportunité pour encenser le prince. Après la kermesse, les messes d’actions de grâce seront dites pour lui rendre hommage. Les motions de soutien à dessein purement malhonnête proférées du bout des lèvres sous l’influence de l’éthanol et de l’argent sale seront présentées une nouvelle fois au roi, l’invitant à vous assujettir un peu plus en s’éternisant au pouvoir. La même mélopée anachronique, infantile, et dissonante faisant l’apologie de son Excellence sera répétée de façon insipide et mécanique: “Paul Biya, notre président. Paul Biya, père de la nation. Paul Biya, toujours chaud gars.”

Ce qui déprime et révolte le plus face à cette tragi-comédie, c’est que ce comportement profondément épicurien est observé tant au Cameroun que dans la diaspora Rdpciste Camerounaise. On peut encore comprendre que la paupérisation, la précarité, la flexploitation, et autres formes d’oppression structurelle orchestrées par Bolloré et ses semblables (avec bien sûr l’aval et la participation du régime du Renouveau) ont clochardisé les Camerounais vivant au Cameroun au point où, ils doivent se livrer à une telle prostitution, à défaut de se laisser mourir de faim. Quant aux Camerounais de la diaspora, aucune hypothèse rationnelle (outre que celle, peut-être, d’un atavisme) ne peut justifier ce comportement au rabais! Le Président Paul Biya se rend à Bordeaux en Juillet 2009, on mobilise à coût d’euros une bande de sybarites pour aller l’acclamer. Il se rend à New York quelques mois plus tard, une troupe d’opportunistes motivés à coût de dollars se presse pour chanter sa louange à tue-tête: “Paul Biya, notre président. Paul Biya, père de la nation. Paul Biya, toujours chaud gars.” C’est lui seul qui est chaud?

Le problème n’est pas de savoir combien de personnes se livrent à cette bassesse. Que ce soit une poignée ou une pléthore, il n’en demeure pas moins que le griotisme et lèche-bottisme semblent s’ériger en modus vivendi dans la jeunesse clochardisée de “l’homme lion”, métamorphosé, pour la circonstance électorale, en “homme des grandes ambitions”. Vingt-neuf ans de gouvernance problématique sans partage ni alternance ne sont pas assez? Grandes ambitions my foot!

Après avoir changé sa propre constitution pour s’éterniser au pouvoir, je voudrais vous poser quelques questions, jeunes du Renouveau: Comment appelle-t-on dans vos langues un homme qui ne tient pas à sa parole? Quel est donc selon vous, le message que votre leader de Renouveau envoie à tous les leaders en puissance que vous êtes appelés à être ou à devenir? Vous éterniser également dans le rôle de suiviste qui est actuellement le vôtre? N’y a-t-il plus de la valeur à reconnaître ses limites et à avouer ses échecs (souvent malgré des bonnes intentions)? N’y a-t-il plus de la sagesse à se retirer dignement après avoir accompli en totalité ou en partialité la mission pour laquelle l’on a été choisi? L’adage qui dit que nul n’est indispensable suggérerait-il que l’exception soit le président du Cameroun ou ceux de la Francafrique? S’il n’y’a personne dans votre parti plus compétente aujourd’hui que le président Paul Biya à diriger le Cameroun, n’est ce pas la même l’aveu d’un échec cuisant de leadership dans le RDPC? Et pensez-vous que ce soit en 2018 qu’émergera de façon spontanée parmi vous ce nouveau leader digne d’ouvrir le livre et d’écrire un nouveau chapitre de l’histoire du Cameroun? Y’a-t-il mieux pour évaluer l’influence positive d’un leader que le nombre et la qualité des leaders que ce dernier a inspirés? Le président Paul Biya vous inspire t-il vraiment?  Au vu de sa performance, combien parmi vous aspirent-ils légitimement à devenir un jour président du Cameroun? Et quand pensez-vous exactement matérialiser cette aspiration si tous les gérontocrates qui vous précèdent décident de s’accrocher indéfiniment au pouvoir? Comment expliquer le fait que la plupart des personnes que le président Biya a inspirées sont les éperviables de Kondengui? N’est-il pas grand temps pour une révolution générationnelle au sein même de votre parti et du paysage politique Camerounais?

Le président Paul Biya aime bien utiliser (d’aucuns diront exploiter) l’effort des Lions Indomptables comme un élément d’inspiration. Très récemment encore lors de son discours de fin d’année, il me souvient qu’il faisait allusion au lion spirit, cet état d’esprit de persévérance, d’abnégation, et de jusqu’auboutisme  qui aide l’équipe nationale du Cameroun à retourner les situations les plus difficiles, et à avoir le dessus sur ses adversaires, parfois même lorsqu’elle est techniquement dominée tout au long de la rencontre (sauf bien sûr si cet adversaire s’appelle l’Egypte). Toutefois, toute personne objective avouera qu’il y’a un contraste criant dans l’analogie du président-lion. De 1982 (année de la première participation des Lions en coupe du monde, et année de prise de pouvoir du président Biya), à 2010 (année des grandes ambitions du Renouveau, et année de la sixième participation des Lions en Coupe du Monde), combien de sélectionneurs ont-ils défilé à la tête des Lions?

De Jean Vincent à Paul Le Guen, au moins une vingtaine d’entraineurs se sont succédés à la tête des Lions! En 1982, Samuel Eto’o avait à peine un an, et la majorité de ses coéquipiers n’était pas encore né. Les remplacements multiples opérés à la tête des Lions durant les trois dernières décennies suggèrent dans une certaine mesure la reconnaissance de la nécessité de l’innovation et du changement, surtout lorsqu’une équipe jadis terrifiante est en baisse de régime et en quête d’inspiration. La perpétuité du président Paul Biya à la tête du RDPC et du Cameroun ne semble pas refléter cette conscience. C’est à croire que malgré son âge bien avancé, malgré sa légitimité assez contestée, et malgré son bilan ‘dramatiquement désolant’ (pour parler comme un certain prisonnier politique: Titus Edzoa), personne parmi la vingtaine de million des Camerounais n’a la compétence requise pour pouvoir lui succéder; à l’exception bien sûr du fils bien aimé en qui le père a mis toute son affection! Il se murmure qu’il a récemment achevé une formation en sciences po. La menace du syndrome Togolais et Gabonais pèserait-il déjà sur le Cameroun? Jeunes du Renouveau, allez-vous permettre une telle imposture? Jusqu’à quand accepterez-vous peureusement qu’on pisse et défèque sur vos têtes et vous faire croire qu’il pleut?

Lors de la CAN 2008, et très récemment encore en Angola, on a entendu certains d’entre vous réclamer à haute voix la retraite de l’équipe nationale de Rigobert Song. Vous avez saturé la blogosphère avec vos pétitions sur Facebook et autres sites de rencontre. Vous étiez également assez audibles lorsque vous décriiez la présence d’Otto Pfister à la tête des Lions. Vous vous plaigniez qu’un vieux de 72 ans coache une bande de jeunes de 25 ans. Vous est-il venu en idée de penser un seul instant que le président Paul Biya est l’ainée d’Otto Pfister de plusieurs années, et qu’il dirige depuis plus de 27 ans un pays dont la majorité de la population a moins de 25 ans, et dont l’espérance de vie est de 50 ans? Vous semblez reconnaître l’usure et le rendement décroissant de nos joueurs et entraîneurs de football. Mais vous n’êtes pas aussi exigeants quand il s’agit de vos dirigeants politiques! Le football, cette distraction organisée, serait-il plus important pour vous que l’avenir de votre pays?

Bien sûr vous souhaitez tous que le Cameroun face honneur à toute l’Afrique lors de la prochaine Coupe du Monde. Je le souhaite également. Mais jusqu’à quand laisserez-vous qu’on récupère l’exploit des Lions à des fins politiques? Aux États Unis ou je suis actuellement déterritorialisé, le peu de personnes qui peuvent identifier le Cameroun sans effort intellectuel, le reconnaissent soit à cause de la corruption légendaire qui ternit notre image, soit grâce au football (et ses deux symboles, Roger Milla et Samuel Eto’o). De votre mémoire, combien de nouveaux stades dignes de l’aura des Lions Indomptables ont-ils été construits au Cameroun depuis leurs nombreux exploits internationaux? Alors qu’on cesse donc de pisser sur vos têtes en nous parlant des grandes ambitions de la onzième heure!

Si vous viviez à l’étranger comme certains d’entre nous, vous ne pourriez qu’être révoltés par rapport au retard socio-économique et politique qu’accuse le Cameroun. Comment expliquer rationnellement qu’un pays avec autant de potentialités humaines et naturelles soit aussi déficient dans son développement? Vous aurez beau pointé le doigt contre une théorie conspiratrice mise en place par les Bolloré de ce monde et les puissances capitalistes occidentales pour enfoncer les pays Africains un peu plus dans la misère; avouez quand même que votre père de la nation est un maillon principal de cette chaine esclavagiste qui nous étrangle tous.  Il n’ya absolument rien de responsable et de compassionnel dans l’action du président d’un pays pauvre très endetté qui dépense près d’un million de dollars Américains pour trois semaines de vacances à La Baule! Lorsque la presse occidentale a révélé le luxe insolent dans lequel le président Biya passait ses vacances balnéaires, tout ce que certains d’entre vous ont trouvé bon à dire était de lui faire parvenir vos motions de soutien à travers des marches improvisées par les caciques du réactionnisme désuet et du giottisme que pue votre parti des flammes.

Un adage dit que comparaison n’est pas raison, toutefois certaines comparaisons sont nécessaires pour nous ramener à la raison. La Bolivie, le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud a un produit intérieur brut par habitant de $3989, soit presque le double de celui du Cameroun ($2043). Pouvez-vous, devinez, jeunes du RDPC, quel est le salaire annuel du président Evo Morales de la Bolivie? A peine arrivé au pouvoir en 2006, et conscient de la précarité dans laquelle vit son peuple, il a réduit son salaire annuel de cinquante trois mil trois cent quarante quatre dollars Américains ($53344) à vingt-et-deux mil cinq cents dollars ($22500), et a tenu à ce qu’aucun fonctionnaire de l’Etat Bolivien ne gagne un salaire supérieur à celui du président Bolivien. Voila l’exemple d’un leader responsable et compassionnel! Cliquez donc sur ce lien pour en savoir un peu plus sur le président Evo Morales. Et après avoir lu, allez demander au président Biya de déclarer ses biens et de vous dire quel est son véritable salaire et bonus annuel. Si vous lui envoyez véritablement vos motions de soutien pour un nouveau mandat présidentiel après 2011, n’est-il pas important que vous sachiez tout au moins combien vous l’avez payé depuis 1982, et combien vous le payerez jusqu’en 2018 s’il était encore en vie? En vérité, c’est vous le peuple qui le payez; vous êtes donc en droit de connaître son salaire.

Le 12 Janvier dernier, suite au tremblement de terre crustal et terriblement mortel qui a affligé Haïti, la plupart d’entre vous ont sûrement tourné vos regards compatissants et dirigé vos prières envers ce pays. La tragédie historique de ce peuple assez pauvre mais assez noble a été exposé une fois de plus au grand jour. Même le président Biya en a été ému! Emboitant le pas à plusieurs de ses compères Africains, il a débloqué un million de dollars Américains pour assister Haïti. Quelle mansuétude de sa part! Certes, Haïti est considéré le pays le plus pauvre de l’hémisphère nord. Non sans raison, Haïti est appelé le cimetière des projets de développement. Mais savez-vous, jeunes du Cameroun, que malgré sa pauvreté abjecte, l’index de développement humain d’Haïti est bien supérieur à celui du Cameroun? Savez-vous que vous et vos petits frères et sœurs ont une espérance de vie de 10 ans de moins que les pauvres Haïtiens dont les malheurs ont tant suscité la compassion du président Biya? Dans le même ordre d’idée, savez-vous que l’espérance de vie d’un enfant qui nait aujourd’hui en Palestine— cet apparent cimetière de la mort— est de 20 ans supérieure à celui de vos bébés et petits frères et sœurs?

Jeunes du Renouveau, votre chaud gars de président,  aime à dire que vous êtes le fer de la lance de la nation Camerounaise. Je voudrais penser que vous en êtes aussi la lime. Si le fer de la lance est rouillé, et que la lime est émoussé, avec quoi le guerrier affûtera-t-il sa lance pour se défendre contre les fauves et prédateurs qui lui courent après?  Vous les connaissez tous ces fauves et prédateurs. Ce sont ces gérontocrates et klepto-plutocrates qui ne cessent de vous faire croire qu’il pleut, alors qu’ils pissent et excrètent sur vos têtes depuis plus de trente ans! Il est grand temps de mettre fin déjà cette souillure. L’avenir du Cameroun en dépend!

Jeunes du Cameroun, je n’ai pas la prétention de posséder la formule magique qui puisse vous réveiller de votre sommeil dogmatique et déconstruire votre mentalité défaitiste. Ils sont les résultats d’une longue série d’oppressions structurelles et psychologiques qui perdurent depuis les temps coloniaux. Toutefois, ci les informations contenu dans ce message ne vous choquent, ne vous révoltent, et ne vous poussent pas à l’action, je serais incliné à penser que votre cas est désespéré et que notre cause est perdue. Le moment d’une révolution générationnelle est arrivé, tant au sein du parti-état que dans toutes les forces politiques du Cameroun. Générations 70 et 80, cette décennie est la votre. La renaissance du Cameroun est entre vos mains. Elle se fera par vous ou ne se fera point. A présent que je vous ai aidé à découvrir votre mission, il vous échoit de l’accomplir ou de la trahir. Je garde l’espoir que vous l’accomplirez. En Décembre dernier, le président Biya vous demandait de ne pas oublier que beaucoup de personnes ont perdu leurs vies pour la libération du Cameroun; mais il avait oublié d’ajouter que les derniers en liste sont les morts de Février 2008. Il les considère comme des apprentis sorciers. Moi j’insiste qu’ils font parti de nos héros. Pendant que vous célébrerez votre fête de la jeunesse, trouvez donc un moment pour méditer publiquement ou intimement sur leur sacrifice. Et pendant que vous y êtes, prenez aussi la peine d’honorer Nelson Mandela. N’est-ce pas une source d’humilité et d’inspiration de savoir qu’un leader aussi noble et aussi grand ait été libéré le 11 Février?

Jeunes du Cameroun, je m’excuse d’avoir été autant prolixe, mais permettez-moi d’émettre une dernière demande. Lors de son discours de fin d’année, le président Biya a reconnu qu’ELECAM dans sa constitution actuelle est une farce, et nécessite un chamboulement. En guise de bonne foi, demandez lui, à travers vos pétitions, pancartes, courriels, défilés, marches, courses, Vaspéros, etc., de démettre de leurs fonctions tous les membres actuels d’ELECAM et de nommer le cardinal Christian Tumi à la présidence de cet organisme. Le Cardinal est en retraite, et est de loin l’une des personnalités les plus intègres du Cameroun. Ce sera signe de bonne foi de la part du président Biya; et ce sera la seule façon de bâtir la crédibilité d’un organisme qui n’en a point. Jeunes du Cameroun, j’ai dit ce j’avais à dire, et je ferai ce que j’ai à faire. Je compte sur vous pour en faire autant. Ce message est bon pour une large diffusion. Propagez le; et trouvez y la motivation pour vos mobiliser à l’action.

Que Dieu vous bénisse, et bénisse le Cameroun!

Benjamin Siankam.

Apprenti-sorcier refugié aux Etats Unis.

 

On a très peu de reconnaissance pour un maître [leader], lorsqu’on demeure son élève [suiviste].   (Nietsche)

Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir.   (Frantz Fanon)

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