L’information occupe une place privilégiée à la page d’avant-garde du site du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam). L’instruction de Philémon Yang précise distinctement les « seules formalités obligatoires » qui confèrent une existence légale à toute entreprise au Cameroun. Il y en a désormais cinq. L’inscription au Registre de commerce et du crédit mobilier, l’immatriculation du contribuable par l’administration fiscale, l’inscription à la Caisse nationale de prévoyance sociale, l’attestation d’exonération de la patente et l’inscription au Registre des coopératives et groupes d’initiative commune pour toutes les entreprises et organisations d’économie sociale. Ceci, « nonobstant les formalités administratives exigibles auprès des administrations compétentes dans le cadre des divers agréments ou autorisations nécessaires à l’exercice de certaines activités économiques au Cameroun ».
Dans la foulée, il est envisagé la création d’un service public chargé d’assurer et de coordonner toutes ces formalités. Mais, en attendant, le gouvernement a décidé de regrouper « à titre expérimental et transitoire » l’ensemble des démarches en un seul lieu géographique, sous la forme de centres de formalités de création d’entreprise. On apprend que ces centres seront expérimentés à Douala et Yaoundé, sous la coordination du ministre chargé des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat.