13 septembre 1958 13 septembre 2013, il y a 55 ans, Ruben Um Nyobe, le premier secrétaire général de l’Union des Populations du Cameroun ( UPC) était assassiné par l’armée française, dans le maquis de Libel Li Ngoy, non loin de Bumnyébel.
Cette commémoration, cette année encore, s’est déroulée dans l’indifférence quasi générale des camerounais, comme s’il ne s’était rien passé, comme si Um était un citoyen comme un autre. Pourtant, ce 13 septembre 1958, la France, en assassinant aussi tragiquement le « Mpodol », tuait aussi le symbole de la lutte pour un Cameroun véritablement indépendant.
Le roman noir des crime de la France au Cameroun, allait se poursuivre avec la décapitation de l’ensemble du leadership politique de l’upc ; Roland Félix Moumié, Ossendé Afana, Ernest Ouandié.
55 ans après, le fantôme de Um Nyobe gène toujours et les régimes successifs à Yaoundé on gardé la même épouvante des martyrs.
– Que voulait Um Nyobe ?
– Pourquoi le gouvernement se presse-t-il lentement à réhabiliter sa mémoire et celle des autres ?
– Que reste t-il de son héritage politique ?
– Pourquoi Um Nyobe est-il un héros national ?
Sans Détour ce dimanche plonge au cœur du nationalisme camerounais avec des invités:
Henriette Ekwe Ebongo journaliste et activiste politique
Mbombog Mbog Bassong Egyptologue et traditionaliste.
Au menu aussi le discours de Um Nyobe prononcé le 17 décembre 1952 à l’ONU .
Sans Détour c’est sur cameroonvoice à 19h heure de Bona Ndam 20h heures de Turin sur la radio
L’équipe de production