«Nous poursuivrons les terroristes qui menacent notre pays, où qu’ils soient, a-t-il déclaré lors d’un discours télévisé diffusé aux heures de grandes écoutes. C’est le coeur de ma présidence: si vous menacez les États-Unis, vous ne pourrez compter sur aucun abri sûr.»
Le président a aussi annoncé qu’il enverra près de 500 militaires supplémentaires pour conseiller les forces de sécurité de l’Irak. Il a aussi demandé au Congrès l’autorisation d’entraîner et d’armer les rebelles syriens qui combattent à la fois l’État islamique et les troupes loyalistes du président Bachar al-Assad.
L’annonce de M. Obama constitue un virage important pour le président qui, au début de sa carrière politique, s’est fait connaître pour son opposition à la guerre en Irak. Depuis son élection à la présidence, il a réduit les effectifs militaires au Moyen-Orient tout en évitant de se retrouver impliqué dans de nouveaux conflits, comme la guerre civile en Syrie.
L’Arabie Saoudite, un des plus importants alliés des États-Unis au Moyen-Orient, a offert d’accueillir les bases d’entraînements. M. Obama tente de persuader d’autres nations de former une coalition pour attaquer les extrémistes de l’État islamique.
«Ce n’est pas notre guerre personnelle, a déclaré M. Obama. La puissance américaine peut apporter une contribution décisive mais nous pouvons faire cette guerre à la place des Irakiens. Nous ne pouvons pas non plus remplacer nos partenaires arabes pour rendre la région plus sûre. Notre objectif est clair: nous affaiblirons et, à terme, détruirons l’État islamique par une stratégie globale de contre-terrorisme.»
Source: Agences