Après avoir en vain attendu la bonne nouvelle émanant d’une source officielle, les Camerounais attendaient encore désespérément, il y a une demi-heure la délivrance psychologique de la nouvelle du départ de leur sélection nationale de football pour l’Egypte où elle participera à l’édition 2019 de la CAN de football.
En vain décidément, ou presque, car aux dernières nouvelles recueillies aux environs de 21 heures, la médiation de l’ancien attaquant des Lions Indomptables, Samuel Eto’o, n’était pas parvenue à infléchir les poulains de Clarence Seedorf engagés pour aller à la conquête du prestigieux titre africain dont ils sont les détenteurs depuis 2017.
Même face à la légende Eto’o, les coéquipiers de Tchoupo-Moting seraient restés fermes sur leur revendication d’obtenir leurs primes de 20 millions préalablement à leur embarquement à bord de l’avion en partance pour Ismaila, où ils croiseront le fer mardi avec leurs premier adversaire qu’est la Guinée Bissau.
“Pas d’argent, pas de vol.” auraient maintenu les Lions Indomptables, à en croire le site spécialisé Afrikafoot. Des informations recueillies auprès de sources diverses faisaient état de ce que les joueurs camerounais auraient même refusé des avances proposées par les officiels du football camerounais, et estimaient plutôt les primes revendiquées à 40.millions dont les 20 millions évoqués supra ne seraient que le montant de l’avance.
Difficile d’avoir le cœur net, toujours est-il qu’il se pose un problème de primes. Qui devraient aller chercher dans le milliard de francs CFA environ. Soit des brimborions dans un pays dont les dirigeants détournent avec une facilité déconcertante le décuple de ce type de montants pour leurs besoins purement égoïstes.
Au moment d’aller au lit, désespérés, les Camerounais souhaitaient que le face à l’obstination des uns et des autres, le chef de l’Etat, manifestement déconnecté des réalités nationales comme cela se murmure depuis quelques temps ait pu être mis au parfum et ait décidé de jouer les bouées de sauvetage. Cela d’autant que mercredi, le secrétaire général adjoint de la Confédération africaine de football (CAF), Anthony Baffoe, avait rappelé fort opportunément que les équipes sont «tenues d’arriver 5 jours avant leur premier match de compétition». Ce qui, pour le Cameroun, équivalait à une arrivée en Egypte au plus tard jeudi à 23 H 59′ 59”.
Autrement, le “cartel de Yaoundé” pourrait manquer de la dose d’opium nécessaire pour endormir de très remuants Camerounais qui, s’ils savent se contenter de bien trop peu, se laisseraient difficilement contenter par rien du tout.