La question est implicitement posée dans l’article de Fanny Pigeaud publié sur Mediapart le 5 septembre 2019 ” En Gambie, la Commission vérité entre révélations et questions “.
Extrait :
Autre gros point d'interrogation soulevé par la CRVV : le sort réservé à Fatou Bensouda. L'actuelle procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a été ministre de la justice de 1998 à 2000, après avoir été procureure principale. Deux victimes l'ont mise en cause devant la CVRR.
Un homme de 68 ans, Batch Samba Jallow, a ainsi affirmé qu'elle avait été complice des tortures et d'autres violations de ses droits, demandant qu'elle soit entendue par la CVRR. « Elle a fait partie du système, de bout en bout. Elle doit parler », a-t-il dit.
Sainey Faye, 65 ans, soumis à de nombreux sévices au siège de la NIA, a pour sa part déclaré : « C'était le cerveau derrière tout ce que nous avons enduré. »
« Les Gambiens se posent beaucoup de questions au sujet de Fatou Bensouda, confirme Nana-Jo N'dow. Nous, en tant qu'organisation, et moi en tant que personne, avons toujours trouvé suspect qu'elle n'ait jamais voulu se prononcer publiquement au sujet de Yahya Jammeh. On aurait dû se pencher un peu plus sur son cas. Il faut qu'elle comparaisse devant la Commission pour rendre des comptes au peuple gambien. »
Source : Mediapart, 5 sept. 2019
[article complet réservé aux abonnés à Médiapart]
https://www.lesamisdelaurentgbagbo.com/actualite-641-que-savait-fatou-bensouda-des-crimes-commis-en-gambie-sous-le-regime-de-yahya-jammeh.html