En filigrane de l’attente de la révélation des éléments de preuve que détiendrait le Procureur de la République contre Guillaume Soro, Maître Affoussiata BAMBA-LAMINE a pris les patins du Président du GPS en mettant la lumière sur certains faits, Guillaume Soro ne l’a pas encore dit de vive voix, mais au travers des réseaux sociaux il promet de mener une rude bataille contre le régime d’Abidjan.
Dans une déclaration hier, Maître Affoussiata BAMBA-LAMINE a laissé entendre que les charges retenues contre son client relèvent du dilatoire. « Guillaume Kigbafori Soro «tient à rassurer les Ivoiriens qu’il reconnaît une seule déstabilisation, celle du 19 septembre 2002, pour le Compte de l’actuel Président la République, Monsieur Alassane Dramane Ouattara, ce pourquoi d’ailleurs, il continue à demander pardon au Peuple souverain de Côte d’Ivoire….En ce qui concerne la tentative de lui imputer une nouvelle déstabilisation, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro s’inscrit en faux. » a-t-elle affirmé.
« Je me suis trompé sur Ado [Alassane Dramane Ouattara, ndlr] et je le reconnais humblement. Je n’avais pas imaginé que le FMI formait des autocrates. »
Guillaume Kigbafori Soro
L’ancien Président de l’Assemblée nationale aurait également été victime d’espionnage. Elle a assuré qu’au nom de la manifestation de la vérité, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro s’exprimera clairement et avec limpidité sur chacun des faits qui lui sont reprochés. En attendant cette sortie qui sera indubitablement très suivie, Guillaume Soro multiplie ses publications sur Tweeter et autres Facebook.
Il a d’ailleurs rappelé hier être opérationnel après un moment sans moyen de communication. « Et la lutte ne fait que commencer. Alassane Ouattara a tort de faire ce qu’il fait. À présent je vais consacrer toute ma détermination à ce combat. Le combat pour l’état de droit. Le combat pour la démocratie. L’imposture ne passera pas. » Écrit-il sur Facebook.
Il regrette de lui avoir fait confiance « Je me suis trompé sur Ado [Alassane Dramane Ouattara, ndlr] et je le reconnais humblement. Je n’avais pas imaginé que le FMI formait des autocrates. » Relativement au mandat international émis contre lui, il indique qu’ « il n’y a qu’en DICTATURE que l’on émet un mandat d’arrêt contre un candidat aux élections. Cet acte est un parjure qui souille la fin de la présidence Ouattara. C’est la pure illustration du lawfare. Le temps nous dira. » Conclut-il.
Guillaume Soro s’emploie surtout à mobiliser ses soutiens. Il invite les adhérents de GPS à ne pas prendre peur devant cette adversité, il sollicite plus d’ivoiriens dans son mouvement pour une plus grande considération.