Alors qu’ils font le pied de grue dans les services de Jacques Fame Ndongo depuis le 15 décembre, le millier de docteurs en chômage a mis fin à la grève ce 9 janvier à la suite d’intenses négociation, mais on craint l’éventualité d’un chèque en blanc
Après 25 jours de protestation, les universitaires indignés viennent de lever leur mot d’ordre de grève à la suite d’une concertation avec le Ministre Jacques Fame Ndongo. Pour le moment rien ne filtre véritablement sur les termes de l’entente qu’il y aurait eu pendant cette rencontre. Si quelques-uns se réjouissent déjà dans l’espoir de jours meilleurs, bien d’autres restent dubitatifs sur la concrétisation des promesses faites. Ils en veulent pour motif les lenteurs administratives et les actes de filouterie dont le régime de Yaoundé est fréquemment friand. La grève était partie justement d’une injustice. Alors qu’ils remplissaient les conditions nécessaires pour bénéficier du recrutement ouvert à 1000 docteurs en chômage, plusieurs centaines d’universitaires se sont vus refuser cette opportunité qui est à contrario accordée à des personnes vivant à l’étranger, non qualifiées et autres cas d’irrégularités. On retrouvait dans ces listes «les étudiants en master des travailleurs, les fonctionnaires les médecins, des étrangers, et des doublons.» avaient- ils indiqué à Cameroonvoice. Les manifestants révélaient également que certains dossiers avaient été rejetés pour profils non conformes au détriment de ceux-là même qui ont passé brillamment leurs auditions. Comme cela ne suffisait pas, certains candidats retenus allaient au-delà de la limite d’âge qui est de 45 ans.