Il aurait certainement dû la fermer, ou en tout cas, ne pas s’aventurer dans une histoire de prise de bec avec une Nathalie Yamb dont on dit que les philippiques fait sortir de leurs gonds les plus flegmatiques.
Mais il fallait plus que la notoriété de la Conseillère exécutive de l’homme politique ivoirien Mamadou Koulibaly, la panafricaniste Nathalie Yamb, pour dissuader le fameux “Blanc de Ngomedzap” qui semble prendre de plus en plus du plaisir quand il s’entend dire que l’informaticien de formation universitaire qu’il est dispute l’art de la mauvaise éducation en matière d’expression politique avec un certain Paul Atanga Nji, réputé quant à lui n’avoir pas dépassé le cap… scolaire du certificat d’études primaires et élémentaires, d’utiliser le nom de sa compatriote pour jouer les apprentis-sorciers de la diplomatie-kongossa(*) lors de son passage en Côte d’Ivoire.
C’est ainsi que le ministre camerounais s’est laissé aller à des piques à l’encontre de madame Yamb, sur un sujet qui fâche, tellement il semble que si monsieur Owona clame naïvement douter de la nationalité exacte de sa sœur, il a de bonnes raison de douter plus sérieusement de la sienne.
Alors qu’un journaliste lui demandait s’ « il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’un incident diplomatique ? » (question liée à l’expulsion de Côte d’Ivoire, début décembre 2019, de la Camerouno-suisse Nathalie Yamb pour… attaques de la citadelle “Françafrique”, ndlr), le membre du gouvernement camerounais s’est plutôt laissé prendre au jeu très risqué de la contrevérité la plus maladroite surmontée d’une pique inopportune sur la question de la nationalité, en tentant de faire passer l’affaire Nathalie Yamb, pourtant éminemment politique, pour une simple affaire de police.
Malheureusement pour le ministre camerounais qui n’avait pas en face de lui Maurice Kamto sur sui il déverse très souvent insultes, invectives et malveillance pour punir celui-ci d’avoir osé représenter l’adversité la plus coriace de ces dix dernières années à son créateur, Paul Biya, madame Yamb n’est pas une à se laisser conter. Aussi a-t-elle entrepris très rapidement de remonter les bretelles à l’impudent membre du gouvernement en lui jetant à la figure la question de sa propre nationalité à lui-même, dans un pays où la double nationalité est catégoriquement proscrite, mais où semble-t-il, elle serait permise pour les gouvernants qui, comme une certaine opinion a coutume de le professer ici, ne sont en réalité que des agents de l’ex-pays “colonisateur”.
Et cela donne ceci :
Aux dernières nouvelles, le ministre camerounais qui craint d’autres révélations, ne souhaiterait pas croiser le fer avec #LaDameDeSochi 🐝💛.
Il semble qu’il ne #FallaitPasCommencer, car tout le monde n’a pas la patience de Maurice Kamto face à la bêtise.
(*) en argot populaire camerounais “commérages”