Résolue à militer au sein du MRC malgré les mises en gardes d’autorités locales inféodées au régime en place à Kékém, la présidente des femmes du MRC voit sa pharmacie scellée sans raison légale.
Tout est parti des nouveaux enrôlements et de la mise sur pied des nouvelles entités du MRC dans cette commune du département du Haut-Nkam le week-end dernier. Courus et appréciée, la mobilisation a eu de quoi susciter l’indignation du Sous-préfet et du RDPC de Kékem. Ces derniers ont préalablement exigé de la présidente des femmes du MRC qu’elle démissionne du parti de Maurice KAMTO à défaut de voir sa pharmacie suspendue. Téméraire et fidèle au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, elle a opposé un refus catégorique à cette demande. Au pays de Paul Biya elle vient de faire les frais de sa liberté de choisir et sa liberté de croire en ce qu’il veut. Cameroonvoice a appris qu’Hier matin la dame a vu sa pharmacie scellée par le Sous-préfet et le maire. Ceci au mépris de la Constitution. Face à cette atteinte grave aux libertés des citoyens Camerounais, il importe que la majorité dise son ras-le-bol afin de préserver l’avenir du Cameroun. Le tournant dans lequel nous amène Biya est indéniablement condamnable tant il est digne d’un régime fasciste et anti démocratique. Et dire que Biya se présente comme celui qui a apporté la démocratie au Cameroun.