C’est à travers une lettre ouverte que l’avocate française d’origine camerounaise Me Félicité Esther Zeifman a attiré l’attention du Premier ministre et chef du gouvernement camerounais sur le caractère inapproprié de la présence au sein d’un gouvernement, celui du Cameroun notamment, d’un personnage comme Momo Jean de Dieu.
La raison ? Des insultes et autres injures que ledit Momo (ministre délégué auprès du ministre de la Justice que ses détracteurs considèrent comme un personnage sans éducation) aurait proférées à son encontre via les réseaux sociaux, démontrant l’« incroyable vulgarité » de ce ministre qui a fait des attaques et des injures ad hominem, sa marque de fabrique, dévalorisant ainsi la fonction ministérielle.
A bien lire l’entame de la lettre ouverte de Me Zeifman, cette correspondance à l’intention du premier ministre Dion Ngute n’est pas exclusive d’une plainte en cours en France contre Momo pour injures et animalisation.
Ce n’est pas la première fois que le “ministron” (il se qualifia ainsi lui-même lors d’une émission sur une télévision privée du Cameroun) de Biya est pris en flagrant délit de vulgarité
L’an dernier, sans avoir été sonné, le sous ministre camerounais s’était piqué d’une attaque gratuite à l’encontre de l’artiste Valsero qui venait de servir aux visiteurs de sa page Facebook un poème relatant son emprisonnement neuf mois durant pour des raisons politiques.
Avec une grossièreté d’incorrigible enfant de la rue le sieur Momo sautait sur l’occasion et vociférait : « Pendant ce temps X-Mayela se produit à l’Olympia à Paris et roule sur l’or et toi tu sors de prison. Actuellement peut-être aux crochets de ta femme !! Quel papa rêve d’un tel destin pour son fils ? Un talent artistique mort-né à cause des chimères. Là où tu es, est-ce que tu paies le loyer ? Tu paies la ration alimentaire ? Qu’est-ce qui fait de toi un homme selon nos critères africains ? Tu as payé la dot ou bien c’est « le viens on reste ? » Pardon prends tes suppositoires et dors. Tais-toi Valsero! Ou ne parles qu’en présence de ton avocat ! Cela vaut mieux pour toi ».
Il n’est pas superflu de relever que pour de nombreux Camerounais, la pratique des médias et réseaux sociaux serait d’une extrême dangerosité pour la santé mentale du ministre délégué, qui brille de plus en plus en plus par sa goujaterie à nul autre pareil, autrement dit, par un manque de classe critique.
Si l’on en croit une information qui a circulé récemment, sa hiérarchie en aurait été sensibilisée à telle enseigne que la présidence de la République aurait fait instruction à «monsieur “l’avocat l’eau-l’eau” de se faire moins visible sur certaines plateformes.
L’an dernier, sans avoir été sonné, le sous ministre camerounais s’était piqué d’une attaque gratuite à l’encontre de l’artiste Valsero qui venait de servir aux visiteurs de sa page Facebook un poème relatant son emprisonnement neuf mois durant pour des raisons politiques. Il se serait d’ailleurs un temps plié à cette injonction d’autant plus pénible que pour quelqu’un qu’on ne refait pas, on peu imaginer combien cela le démangeait de ne pas dégueuler un bout. C’était donc plus fort que lui.
Conséquence, revoici donc Momo Jean de Dieu, déchainé, causant du scandale à tous vents. Comme à son habitude ! Cette fois-ci, c’était au tour de Me Zeifman d’en prendre plein la figure.
Comme quoi, on n’arrête pas l’inélégance chez un ministre “La gaffe”, capable d’être époux, père de filles et, en même temps, de traiter une dame de “guenon”(entendez Singe femelle, femme très laide, femme très laide, laideron, mocheté)
