Ancien Conseiller à la Présidence passé il y a deux ans à l’opposition où il est considéré comme l’une des figures de proue aux côtés de l’ancien candidat Maurice Kamto de la “résistance” contre le hold-up électoral de 2018 et contre la succession de gré à gré en préparation, Christian Penda Ekoka ne décolère pas après l’assassinat du jeune journaliste Samuel Wazizi par des éléments du désormais tristement célèbre 21ème Bataillon d’Infanterie Motorisé (BIM).
Selon l’homme politique qui a publié une déclaration pour marquer sa désolation relativement à cet autre drame dû au fait que des militaires censés les protéger et les défendre contre toutes les atteintes, ont opté, par couardise ou par opportunisme, de faire chorus avec l’oppresseur, c’est le régime au nom duquel l’armée oublie sa mission première et se complait dans le crime, au nom duquel la justice, dernier rempart du faible, peut se permettre de passer outre les principes d’équité et de liberté qui justifient son existence, pour se rendre complice de la soumission des êtres humains à des traitements cruels, inhumains et dégradants… c’est ce régime qui horrifie si bien son monde par ses méthodes barbares, que résigné et déshumanisé, les Camerounais en sont réduits à compter sur les doigts d’une main, ceux des leurs qui osent encore crier leur révolte sans crainte de ce qu’il en adviendra.
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