Les manifestations s’enchaînent pour exiger la fin du régime autocratique qui règne en maître au sommet du Cameroun 6 jours seulement après la mobilisation qui a réuni une imposante foule de Camerounais au Canada pour des raisons similaires, les Camerounais de la diaspora ont à nouveau manifesté devant l’ambassade du Cameroun à Ottawa contre le gré à gré. C’est ce 2 juillet 2020 qu’ils ont assiégé la représentation diplomatique assurant à la police canadienne qu’ils n’étaient pas là pour semer le désordre.
Les activistes ont ensuite bloqué l’entrée principale de l’ambassade. Ils ont investi le Haut-Commissariat du Cameroun à Ottawa pendant deux heures environs cherchant à rencontrer le Haut-Commissaire du Cameroun, S.E Anu’a-Gheyle Solomon AZOH-MBI, pour échanger avec lui sur la situation sociopolitique préoccupante dans notre pays. A défaut de l’entrevue souhaitée, ils ont assuré, «Nous n’accepterons jamais le gré à gré» tout en réclamant le départ du Président Paul Biya dont on dit qu’il n’est plus en capacité de diriger le Cameroun. Une autre manifestation s’est tenue ce 4 juillet en France dans le même sens.
Bien d’autres actions sont prévues en réponse aux crises multiformes comme Boko Haram à l’Extrême nord, le grand banditisme dans l’Adamaoua et l’Est du Cameroun, la crise post-électorale de 2018 et la gestion moyenâgeuse du Coronavirus. C’est en somme un vent de révolution affirmé qui a pris son envol au Canada, et qui va continuer à souffler toujours un peu plus fort pour libérer le peuple Camerounais.