Voilà plus d’un an que Paul CHOUTA est derrière les barreaux. A l’issue de plus de 414 jours de détention provisoire, les contours de sa relaxation semblent ne pas se dessiner. Sa demande de mise en liberté provisoire a récemment été rejetée à nouveau après le report de son audience. Il nous revient que les motifs retenus contre lui ne sont pas de nature à le priver systématiquement de liberté; le journaliste n’étant ni dangereux ni sans adresse fixe. Aussi, la détention provisoire ne va pas au-delà de 6 mois dans ce contexte. Un état de fait qui légitime ouvertement la thèse d’une main noire qui aurait commandité la prise en otage de Paul Chouta.
Avec détail, l’un des amants de Calixthe BEYALA a fait des révélations à la charge de la sulfureuse écrivaine, le temps d’une interview avec le journaliste Jacky Mouaffo. Sans détour, Alain BELATE confirme que la détention du journaliste va bien au-delà d’une procédure judiciaire normale ; la plaignante s’étant payé les services d’un procureur pour que le journaliste soit détenu au mépris de toute considération juridique. « Le Procureur, je l’ai vu, il [Paul Chouta, Ndlr] va rester en prison parce qu’on s’est entendu qu’il devienne notre otage », rappelle-t-il les dires de Calixthe Beyala, non sans assurer qu’il détient les preuves des conversations entre BEYALA et ce procureur.
L’homme se dit déterminé à contribuer à sa manière à rétablir la vérité dans cette procédure qui piétine, parce que conscient du fait que la détention du journaliste est simplement un moyen de pression pour le faire céder aux exigences de l’écrivaine. Il a indiqué notamment qu’elle inflige ce traitement à Paul Chouta pour qu’il cède et qu’elle obtienne sa déposition afin de le lier à un litige foncier. Située à côté de son domicile à Douala, l’école Le Paradis des Anges appartenant à une certaine NGO HEGA Mispa n’a rien pour conforter la franco camerounaise ; en effet depuis plusieurs années, elle a des ennuis judiciaires avec la propriétaire de cette établissement aussi bien en France qu’au Cameroun et souhaite fermer l’école en question en faisant tomber sa promotrice par la même occasion.
Une démarche pensée et dont l’objectif était la jonction des procédures de Paul Chouta et NGO HEGA Mispa en tant que complice du journaliste, a assuré M. Alice KOM. Paul Chouta étant droit dans ses bottes jusque-là pour proférer des mensonges, elle avait ordonné l’arrestation de NGO HEGA Mispa comme celle du Web journaliste ; c’est à la force de ses fréquentations au sommet de l’Etat que cette dernière a échappé aux portes de la prison. Sans doute les révélations d’Alain BELATE auront de quoi donner l’alerte pour une procédure équitable et fondée. RESTER SILENCIEUX DEVANT L’INJUSTICE INFLIGÉE A PAUL CHOUTA C’EST ETRE COMPLICE DU NON RESPECT DU DROIT DE L’HOMME DONT PAUL BIYA ET LES SIENS SE RENDENT DE JOURS EN JOURS COUPABLES.TOUT COMME LUI LE JOURNALISTE SEBASTIEN EBALA CROUPIT EGALEMENT DERRIÈRE LES BARREAUX POUR DES RAISONS ANALOGUES. A QUI LE TOUR ?????? ÇA SUFFIT !