C’est une annonce très attendue au Congo. Elle survient au fort d’un interminable bras de fer entre le camp de l’ancien président Joseph Kabila et Félix Tshisekedi. Le président congolais avait nommé trois juges à la Cour constitutionnelle; qui avaient été contestés par les présidents des deux chambres du Parlement et les député du FCC du président Joseph Kabila. Ces derniers qualifiaient ces nominations d’illégitimes et avaient saisi la Cour constitutionnelle en interprétation de la Constitution, dans l’espoir de faire suspendre la cérémonie de prestation de serment de ce 21 octobre. Leur boycott n’a entravé en rien cette prestation de serment le 21 octobre au Palais du peuple en présence du président Félix Tshisekedi.
Le FCC n’a pas tardé à répliquer; la formation a félicité tous ses cadres évoluant au sein des institutions pour avoir refusé de participer à la cérémonie de prestation de serment. Au nom des chefs de Regroupements et partis politiques membre du FCC,Didace Pembe a indiqué ne pas reconnaître « les juges qui ont prêté serment et ne se sentira lié par aucun acte qu’ils poseront »
L’adresse à la Nation de ce 23 octobre est au centre des attentes parce qu’à coup sûr le président va parler de cette actualité. Il n’est pas envisageable qui abonde dans le sens de légitimé des magistrats installés comme le suggère la plateforme de son prédécesseur. C’est donc dans ce camp que la crainte a droit de cité. La nécessité d’un mise au point est incontournable. Lors de son adresse à la nation ce vendredi, Félix Tshisekedi pourrait annoncer la nomination d’un informateur afin d’identifier une nouvelle majorité. Le discours de ce soir viendra lever le mystère.