Mardi, 22 décembre 2020, se sont tenus les premières sessions de plein droit des Conseils régionaux, subséquemment aux premières élections régionales de l’histoire du pays qui se sont déroulées le 06 décembre.
Ces sessions de plein droit ont donné lieu à la mise en place des exécutifs régionaux sur l’ensemble des dix régions, dont les dirigeants respectifs sont :
1- Banlog Polycarpe, Président du Conseil Régional du Littoral
2- Alim Boukar, Président du Conseil Régional du Nord
3- Kalbassou Daniel, Président du conseil Régional de l’Extrême Nord
4- Tsimi Evouna Gilbert, Président du conseil régional du Centre
5- Dr Focka Focka, Président du Conseil Régional de L’Ouest
6- Emmanuel Mve, Président du Conseil Régional du Sud
7 – Mr Bakoma Elango Zacheus, President South West Regional Assembly bureau
8- Awouamane Mbele, Président du Conseil Régional de L’Est
9- Prof Fru Angwafor Fobuzshi, President North West Region
10- Dr Mohamadou Dewa, Président du Conseil Régional de L’Adamaoua
Selon les textes régissant les Collectivités territoriales décentralisées, le président du conseil régional qui doit être membre du Conseil régional, autrement dit conseiller régional, est la personnalité publique autochtone et résidente de cette région qui y exerce le pouvoir exécutif. Il dirige le bureau du conseil bureau régional constitué de deux vice-présidents, deux questeurs et de deux secrétaires, qui l’assistent dans l’exercice de ses fonctions.
Avec les élections du 6 décembre suivies le 22 décembre par la constitution des bureaux des Conseils régionaux, le Cameroun achève en théorie son processus de décentralisation décidé dans la constitution de 1996, qui, soit dit en passant, avait été une recommandation de la rencontre tripartite de 1991.
A travers la décentralisation, on devrait s’attendre à une cession par l’Etat de ses compétences non exclusives accompagnées de ressources humaines, techniques, matérielles et financières adéquates, aux collectivités territoriales décentralisées, à l’instar des communes et des Conseils régionaux. Les compétences transférées sont exercées le plus près possible des populations cibles de manière à permettre aux collectivités territoriales décentralisées (CTD) de promouvoir la démocratie participative, la gouvernance et le développement local sur les plans social, éducatif, sanitaire, sportif, culturel, économique, artisanal et touristique.
Bon à savoir, chaque région du Cameroun compte 90 Conseillers, dont 70 représentants de département et 20 représentants du commandement traditionnel. La répartition par département de ces catégories de Conseillers régionaux a été fixée récemment par décret présidentiel.