Les réactions s’enchainent depuis la mort de Mirabelle Lingom l’avocate Dominique Fousse. « Il y a des femmes dont on se demande si elles ont du cœur et un cœur de mère. Cette méchanceté et cette indifférence sont criminelles. Violée ok on doit laisser ; Écorchée vive, on doit laisser ; Diffamée, on doit laisser. C’est qu’elle inhumanité cela ! » S’indigne l’avocate engagée dans la défense des femmes victimes de violence. L’entrepreneure Rebecca Ennonchong accuse ouvertement le régime Biya d’être responsable de cette mort. « Merci pour les éclairages de part et d’autre sur cette sordide affaire. Mirabelle a été victime de ses bourreaux et ensuite victime de ce système. #JusticePourMirabelle», a-t-elle tweeté.
La défunte avait maintenu sa plainte contre Fritz Messey Messey, Jean Louis Batoum, Clotaire Nguedjo, Julien Bapes Bapes, trois membres du PCRN de Cabral Libii. Son conseil avait indiqué qu’elle ne souhaite avoir aucun règlement à l’amiable de l’affaire, mais bien un règlement à la suite d’une procédure judiciaire. Les trois membres du PCRN avait attribué grossièrement une sextape à la jeune Mirabelle Lingom. Ils avaient inventé une interview qu’ils avaient attribué à cette dernière pour sous-tendre supercherie. Comme depuis le déclenchement de cette affaire, le régime Biya fait preuve d’un silence de tombe. Sans doute celui de la culpabilité.