Il était présent aux côtés de Maurice Kamto lors de l’interdiction de la manifestation de 24 novembre prévue se tenir à l’Hôtel Hilton de Yaoundé. « J’ai assisté à une autre étape de l’expression de la dictature. Un puissant sous-préfet au service de la plus abjecte des modes de gouvernance empêche une réflexion au double motif d’ingérence dans les compétences législatives et tenue en cours de la session parlementaire », rappelle le Vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Suite à la décision, les membres de la plateforme et tous les autres invités ont été tenus hors du cadre prévu par les forces de l’ordre. « Déjà dans la forme les deux motifs sont redondants et expriment juste une volonté de remplissage d’un format A4 qu’un réel motif. Dans le fond, ces motifs justifient du caractère hostile et répressif de ce régime qui se sert de l’administration à des fins de musèlement de l’opposition », regrette-t-il. Une posture honteuse qui amène Mamadou Mota à se poser une question à mille inconnus « A la fin que laissera monsieur dans la démocratisation de ce pays ? », se demande-t-il.