Ciblé par une attaque ourdie par un commando français ce 21 février, le président Faustin Archange Touadera aurait échappé à un assassinat grâce à l’intervention de l’armée régulière.
C’est un commando français qui aurait tenté de faire irruption sur le cortège du Président centrafricaine alors que son avion s’apprêtait à atterrir Bangui. Ils auraient tenté d’ouvrir le feu avant d’être stoppés par les éléments de l’armée centrafricaine. Sur ces entrefaites les quatre légionnaires, seront appréhendés par l’armée. Ils sont en exploitation pour connaître les mobiles de ce sombre projet. Il nous revient qu’il s’agit des militaires français dont le mandat était de protéger le général français Stéphane Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Minusca. L’on ignore effectivement ce qui a alerté les gendarmes centrafricains.
Si les autorités françaises nient ouvertement que leurs soldats caressaient un tel projet, cette situation vient rappeler à nouveau le rôle trouble de la France en Afrique pour asseoir son hégémonie. La France a tout intérêt à semer le désordre pour espérer une redistribution des cartes qui lui concèdera une plus grande marge de manœuvre. S’il fallait le signifier à nouveau, la France se sent de plus en plus isolée sur le continent avec l’entrée en scène des nouveaux partenaires pour l’Afrique à l’instar de la Russie. Il est donc du devoir des Africains de faire barrage à toutes les initiatives visant à semer le chaos pour s’ériger en solution idoine. Saisir la main tendue de la France c’est accréditer la reprise du schéma parfait d’une recolonisation consentie de l’Afrique par la France.