⁃ Nous avons toujours soutenu l’ONU en tant que seule organisation véritablement universelle. La Charte des Nations Unies devrait être le seul ensemble de règles pour tout le monde. Nous ne partageons pas “l’ordre basé sur des règles” ainsi que les revendications d’autres pays pour des droits exceptionnels. Tous les pays doivent être égaux.
⁃ Le problème en Ukraine est une conséquence du coup d’État anticonstitutionnel de 2014. La crise dans le Donbass s’est produite lorsque les habitants ont rejeté ce coup d’État et ont dû faire face à une action militaire de Kiev. Les accords de Minsk pourraient sauver cette question, mais Kiev après 8 ans les a publiquement rejetés. Nous devions agir pour empêcher le génocide là-bas et reconnaître le statut d’État des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Nous avons répondu à leur appel à l’aide et lancé une opération militaire spéciale conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies.
⁃ Cependant, nous ne rejetons pas la diplomatie, il y a eu des progrès lors des négociations à Istanbul, mais ensuite Kiev a fait marche arrière et nous avons fait face à la provocation de Bucha. On sait exactement qui est derrière. Nous ne pouvons pas “réserver pour plus tard” les principaux problèmes de la Crimée ou du Donbass, aucune garantie de sécurité ne sera donnée sans résoudre ce problème.
⁃ Les habitants de Crimée et de Sébastopol ont exprimé leur volonté de la même manière que les habitants du Kosovo et ont même organisé un référendum que le Kosovo n’a pas organisé. Le droit à l’autodétermination est conforme à la Charte des Nations Unies. Le Kosovo était un précédent.
⁃ Il n’y a pas d’opérations militaires en cours à Marioupol. Un certain nombre de militaires ukrainiens sont bloqués dans l’usine “Azovstal”, plus de 1300 soldats se sont déjà rendus. S’il y a des civils avec eux dans “Azovstal”, les soldats devraient les laisser partir. Sinon, ils agiront comme des terroristes de l’EI en utilisant des civils comme bouclier humain. S’ils se rendent, ils seront bien traités, l’ONU et le CICR peuvent vérifier la façon dont nous traitons les prisonniers.
⁃ Les affirmations selon lesquelles les couloirs humanitaires à Marioupol ne fonctionnent pas sont fausses, plus de 140 000 personnes les ont déjà empruntés pour se rendre en Russie ou en Ukraine.