Bien que l’Occident suggère qu’il ne cherche que la fin des conflits, de plus en plus de cargaisons d’armes et de matériel militaire sont toutefois acheminées vers l’Ukraine.
Dans la foulée, le secrétaire général de l’OTAN a déclaré que l’Alliance était prête à soutenir l’Ukraine dans une guerre face à la Russie, pendant des années.
Or, ce ne sont pas uniquement les aides militaires des États-Unis et de leurs alliés qui aggravent les impacts de la guerre sur le monde entier. Prenons pour exemple les sanctions économiques, imposées par l’Occident à la Russie, qui contribuent largement à la création d’une crise alimentaire dans les différents pays, notamment chez les sociétés plus démunies.
En réaction à la décision de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de présenter le sixième paquet de sanctions de l’Union européenne contre la Russie et d’annoncer la fin de l’approvisionnement en pétrole russe brut dans les 6 mois, le représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, a qualifié cette nouvelle démarche d’une « guerre économique mondiale ».
Dans ce droit fil, le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, a averti que l’est de l’Allemagne allait souffrir d’une pénurie d’essence, en cas de l’adoption par l’Union européenne d’un nouveau paquet de sanctions antirusses. L’inflation en Allemagne a encore accéléré en avril pour atteindre son plus haut niveau depuis l’automne 1981.
Le secrétaire général de l’Agence internationale de l’Énergie réaffirme que les sanctions imposées à la Russie auraient de grandes conséquences sur le marché de l’énergie.
De son côté, le Premier ministre de Hongrie souligne que les sanctions antirusses de l’Union européenne nuisent à l’économie de l’Europe plutôt qu’à l’économie de la Russie.
Le Premier ministre Italien, Mario Draghi, a demandé à l’Union européenne de passer à l’acte pour maîtriser les dépenses en carburant et en alimentation qui ne cessent d’augmenter en Europe.
Mais la crise ne se borne pas à l’Europe ; aux États-Unis aussi, le prix à la pompe a augmenté de 40% dans certaines régions.
SOURCE: FRENCH PRESS TV