L’avocat international entend en tout cas se battre pour qu’elle, l’affaire Glencore, continue de faire les gros titres, déclare-t-il à Jeune Afrique. Il y a de quoi. Ces derniers mois, après plusieurs années d’enquête judiciaire au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Brésil, la société anglosuisse de courtage et d’extraction de matières premières a avoué avoir soudoyé des personnages influents dans huit pays, dont six pays africains, pour s’assurer de juteux contrats commerciaux.
La société avoue également s’être rendue coupable de manipulation boursière. Après avoir longtemps nié toute malversation sur le continent, Glencore reconnaît désormais avoir secrètement versé entre 2007 et 2018 des pots-de-vin totalisant plus de 100 millions de dollars au Cameroun, au Nigeria, en Côte d’Ivoire, en Guinée équatoriale, en RDC et au Soudan du Sud.
Le bâtonnier Akéré Muna entend ainsi s’appuyer sur le Groupe de travail sur les mouvement illicites des capitaux qu’il préside au sein du Syndicat panafricain des avocats, ainsi que sur ses multiples connexions à l’internationale pour mener ce combat pour la justice dans l’affaire Glencore et bien d’autres.
Avec JA