Alors que deux années séparent encore les Camerounais de la fin de l’actuel locataire du Palais d’Etoudi, tout porte à croire que des manœuvres sont déjà en cours pour une présidentielle anticipée en 2023. C’est une révélation que fait le journaliste Michel Biem Tong. L’homme de médias ne manque pas de préciser que dans cette perspective, des dispositions sont graduellement en train d’être prises en sourdine pour faire passer la succession de gré à gré au sommet de l’Etat. Il s’avance d’ailleurs en précisant que cette fraude est promise pour favoriser le fils de Paul Biya, Franck Biya.
Si ce dernier s’illustrait jusque-là indirectement par le biais d’une entité baptisée le mouvement des Franckistes, dont l’ambition est de plébisciter une candidature de Franck Biya en 2025, les coudées franches en termes de légalisation et laisser aller, qui contraste avec le traitement aux formations de l’opposition parlent suffisamment. Jaloux de son strapontin, Paul Biya a rarement été tendre avec les membres de son entourage qui avait lorgné son fauteuil, sur le point de laisser planer le doute d’une présidentielle anticipée.
Depuis quelques temps, Franck Biya est engagée dans une sorte de campagne déguisée courant laquelle il rencontre certaines personnalités stratégiques de la République à l’instar des Lamido et autres Sultan des Bamoun. Autre fait pas banal, le fils de Paul Biya s’est affiché le 6 novembre dernier arborant des accessoires du Rassemblement démocratique du Peule camerounais, le parti au pouvoir.
Du haut de ses 89 ans dont plus de cinquante dans les hautes sphères au Cameroun, Paul Biya serait en train de préparer sa sortie de scène en catimini et dans une série de manigances que ses thuriféraires veulent faire passer dans le cadre d’une présidentielle anticipée. Révélation dans cette bande vidéo du journaliste Michel Biem Tong.