C’est précisément à Ebogo par Soa dans le deuxième arrondissement de Yaoundé que le corps sans vie de l’homme de médias a été retrouvé. En décomposition avancée, les restes du journalistes étaient étalés dans un espace désert sans vêtements. Ses vêtements déchirés non loin de la scène macabre. Le corps de Martinez Zogo présente des signes de torture extrême.
Preuve que le journaliste a été longuement brutalisé à mort avant d’être abandonné sur ce site désert. Les témoignages laissent penser que sa mort a été longuement programmée. Témoin de la scène de son enlèvement, une jeune dame a confié que le journaliste était pourchassé par des inconnus. Tentant de s’introduire dans un poste de gendarmerie avec son véhicule pour échapper à ces mercenaires, il est intercepté et enlevé sans la moindre riposte des gendarmes présents.
La mort du journaliste téméraire a créé un véritable tôlé, ce d’autant qu’il se livrait régulièrement à la critique acerbe de personnalités publiques avant se pencher dernièrement sur un magnat controversé dans les médias; Jean Pierre Amougou Belinga. Le journaliste dénonçait ses frasques dans l’affaire baptisée Ligne 94. De ce point de vue, d’aucuns se sont avancés sur les auteurs éventuels de ce lâche assassinat. En tête, il y a Amougou Belinga le patron du groupe l’anecdote.
Le second suspect est Louis Paul Motaze, le Ministre de l’économie , de la planification et de l’aménagement du territoire. Il y a enfin le Directeur de la Sécurité présidentielle, le Général de Division IVO DESANCIO YENWO.