A l’évidence, le mystère est entier sur le programme des obsèques du défunt chef de station de la radio Amplitude FM. Le planning qui fixait son inhumation au 1er avril a été remis en cause par Diane Zogo, la veuve du journaliste, ainsi que ses ayant droit. Il nous revient qu’ils n’ont pas été associés par leurs auteurs à l’élaboration de ce programme.
Dans un communiqué rendu publique le 15 mars dernier à la suite de ce programme, le conseil des ayant droit a bien tenu à préciser qu’il s’agissait d’une violation ostentatoire des droits de ces derniers. Diane Zogo étant “La seule ayant qualité pour organiser les obsèques de son défunt époux pour avoir contracté mariage avec feu Martinez Zogo.” Apprend Cameroonvoice.

Le communiqué de Me Calvin Job est formel, personne d’autre ne se présentera pour récupérer la dépouille du défunt journaliste. Ce serait alors une offense à l’âme du regretté. “Toute tentative de récupération du corps du défunt à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé, et d’organisation des obsèques n’émanent pas de le veuve et constitue une provocation éhontée et une insulte à la mémoire de Martinez Zogo” , écrit-il.
Diane Zogo, la veuve de Martinez Zogo et ses ayant droit sont attachés à la justice complète dans l’affaire de cet assassinat horrible. Ils exigent que les auteurs soient punis à la hauteur de l’acte honteux avant que ne soit effectuée l’inhumation de Martinez Zogo. Une approche qui n’a visiblement rien pour arranger certains proches du défunt.
Il s’agit de Messina Zogo, la sœur du défunt journaliste, avec le soutien officieux de certains membres de l’élite de la Lekié à l’instar de Félix Zogo, Secrétaire général du Ministère de la Communication. A grand renfort de Francs CFA, ils veulent faire passer les obsèques de Martinez Zogo en catimini, afin qu’on oublie la cruauté de sa mort.