Un apôtre impopulaire
Sarkozy n’a pas fini de solder ses comptes avec la justice française qu’il reprend du service sur le continent africain. Il nous revient en effet que son séjour entamé le 22 mars dernier en République démocratique du Congo devrait permettre à l’ancien président français d’arbitrer la brouille qui s’éternise entre la RDC et le Rwanda. S’il en fut, le rôle de médiateur ne colle pas à la réputation d’un ancien président en mal d’influence dans son propre pays, la France.
Sarkozy, le malheur de la Libye
La poignée de main fraternelle entre Nicolas Sakozy et Félix Tshisekedi a tout d’un risque assumé. L’homme a-t-il vraiment le profil de l’emploi ? C’est ce qu’il a longtemps voulu faire croire aux peuples africains avant d’être rattrapé par ses nombreuses bévues. Si la grande Libye de Mouammar Kadhafi n’est plus que l’ombre d’elle même aujourd’hui, elle est surtout le résultat de ce qu’Emmanuel Macron et ses complices avaient appelés “La nouvelle Libye”. Un pays en ruines coutumier des guerres sans fin.
Chao à l’horizon ?
En mars 2018 , Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption passive, recel de détournement de fonds publics (libyens) et financement illégal de campagne. C’est assez clair qu’il est en mission. Mais de quel mission sera -t-il capable ? Envenimer davantage le conflit pour faire des deux pays des champs de batailles extrêmes ? C’est bien la principale éventualité qui lui permettra alors de piller et de piller encore pour le compte de le France. C’est bien ce qu’il a démontré courant son magistère.
C’est en clair une insulte à la fois à la souveraineté de l’Afrique au regard du passif désolant de Sarkozy en Libye et au Sahel. C’est surtout une insulte à l’endroit du peuple congolais qui a clairement marqué sa volonté de ne plus être infantilisé par la France qui ne sait que faire cela. Ce mépris assumé ne doit pas faire long feu. L’Afrique elle-même n’a-t-elle pas les ressources pour résoudre ses problèmes au point de tendre la main aux hors la loi ?