
La garde à vue en France pendant environ une semaine de la journaliste indépendante Arianne Lavrilleux relance le débat sur le rôle de la France en Afrique, notamment aux côtés des dictatures moyennâgeuses qu’elle encourage depuis la nuit des temps -comme en Centrafrique du temps du loufoque empereur Bokassa 1er sans 2ème, au Zaïre et au Tchad des Maréchaux d’opérette Mobutu Sese Seko Kuku Gwendu Waza Banga et Idriss Deby Itno et bien d’autres satrapies subtropicales qu’il serait fastidieux de toutes nommer ici, et dont les moindres ne sont pas le Tchad en transition de Deby fils (bon sang ne saurait mentir) et l’Égypte du maréchal sanguinaire Al Sissy.
Un débat qui interroge également la crédibilité des remontrances que cette même France fait aux apprentis-dictateurs du Mali, du Burkina et du Niger qui, au lieu de combattre les terroristes qui ruinent les efforts de développement de leurs pays – au nom d’une religion dont le monde se passerait bien comme d’ailleurs de toutes les autres- sont honteusement sortis des casernes, parce que disposant d’armes mises à leur disposition pour protéger leurs pays et les institutions qui vont avec, pour renverser des régimes démocratiquement portés au pouvoir.
Et quand la douce France des libertés envoie au cachot une journaliste-fut-ce pour quelques jours-, comme cela se fait en Afrique, au Turkménistan, en Arabie saoudite, en Syrie, en Iran, en Russie poutinienne…, ou comme en Libye et en Irak naguère…, on se demande si finalement elle a le droit de prétendre à l’exemplarité.
Qu’à notre opinion ne tienne, nous invitons les visiteurs de Cameroonvoice à regarder cet important et exemplaire élément vidéographique repérée sur la chaine Youtube de BLAST, en cliquant ici.
Un vidéogramme qui reste d’actualité, après l’interpellation et la mise en garde à vue le 19 septembre dernier de notre consœur Arianne Lavrilleux pour “compromission du secret de la défense nationale”. Son domicile avait été auparavant perquisitionné des heures durant. En l’absence de son avocat.
Comme pour dire que du discours à la pratique, il y a loin de la France à ces valeurs dont elle prétend être le parangon.