La famille du président déchu du Gabon, Ali Bongo, héritier de son père Omar Bongo, est au cœur d’une tentaculaire affaire de “biens mal acquis” dont les ramifications mènent à Nice.
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Par Eric Galliano

Les Bongo, père puis fils, auront régné sur le Gabon durant plus d’un demi-siècle. Au dernier jour d’août, Ali, l’héritier du “doyen” de Libreville, a perdu son trône au terme d’une révolution de palais.
Le président de ce pays de centre Afrique a été renversé sans un coup de feu par le chef de sa propre garde prétorienne. Le voici “mis à la retraite” d’office.
Une retraite qui aurait bien pu s’avérer dorée, tant la fortune amassée au fil des décennies par le clan Bongo est colossale. Son patrimoine immobilier en France a été estimé à au moins 85 millions d’euros par la justice.
Car, au terme d’une longue procédure, la famille du président déchu pourrait bien perdre également ses luxueux pieds à terre dans les quartiers chics de la capitale et sur la Côte d’Azur.
Vers un procès en 2024

Ironie du sort, l’instruction sur les biens mal acquis de la famille régnante du Gabon arrive à son terme au moment même où elle se voit évincée du pouvoir.
“Nous sommes tout près de la clôture”, confirme Me William Bourdon, l’avocat de Transparency International qui espère que l’affaire pourra être audiencée “dès le premier trimestre 2024”...
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Source : Var Matin