Le document qui date de plus de 31 ans (6 mars 1991) est extrait des archives britanniques selon notre confrère Réseau Voltaire, qui évoque un dossier sur les négociations entre le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France peu avant l’effondrement définitif de l’ex-URSS, mais surtout bien avant que ne surgisse des “laboratoires” de la géostratégie étatsunienne la doctrine dite « Wolfowitz » (du nom de Paul Wolfowitz, l’ancien Sous-secrétaire américain à la Défense Politique – 15 mai 1989– 19 janvier 1993 – sous la présidence de George HW Bush), visant à la consolidation, voire à l’imposition des États-Unis comme le seul leader dans le nouvel ordre mondial.
Document témoin, celui-ci met en évidence le refus du premier ministre britannique de l’époque, John Major, non seulement de voir l’OTAN accéder favorablement aux demandes d’adhésion et de garanties de sécurité des pays de l’Est, notamment ceux de l’ancien Pacte de Varsovie (Pologne, Hongrie…), mais également « de voir l’Otan assurer la paix en Europe de l’Est, malgré sa crainte de possibles guerres entre les pays de l’Est, tout autant que de susciter un esprit revanchard en Russie ».
Dans ce document qui suggère fortement la prudence, et où il est question que l’OTAN n’entretienne pas de relations d’organisation à organisation avec les “pays de l’Est” comme groupe, mais développe plutôt des relations bilatérales avec les pays concernés pris individuellement, ou, à la limite, crée des organes bilatéraux de discussion et négocie des Traités bilatéraux incluant des éléments de non-agression, il est également question des engagements de l’Allemagne durant les négociations pour sa réunification de ne pas étendre l’Otan à l’Est de l’Elbe.
Comme dirait l’entraineur de l’équipe nationale de football du Cameroun, il semble que c’est de ça qu’il est question
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Source : Voltaire