La vidéo montrant l’exécution de prisonniers de guerre russes par des Ukrainiens est “authentique” à en croire le célèbre quotidien américain “The New York Times”.
La vidéo montre des soldats portant des uniformes russes que l’on voit allongés sur le sol, manifestement à la suite de leur reddition à des militants ukrainiens portant des rubans jaunes. La suite, ce sont des coups de feu précédant la fin de la séquence vidéo.
Selon la Russie dont la vidéo en question serait une émanation, les Ukrainiens ont exécuté des prisonniers de guerre non armés et les images de ces exécutions ont été postés sur les réseaux sociaux, à l’instar de la vidéo de 36 secondes qui donne à voir une dizaine de soldats russes allongés sur le sol pour certains, ou sortant d’un bâtiment pour d’autres, tous les mains levées et sans armes.
Alors que les accusations de la Russie ont été qualifiées récemment de « très peu probables » par le vice-Premier ministre ukrainien en charge de l’Intégration européenne et euro-atlantique, Olha Stefanishyna, qui dénonçait leur brièveté et le caractère biaisé des détails édités, le New York Times qui a comparé les vidéos avec des images satellites a été en mesure d’affirmer que les meurtres ont eu lieu lorsque l’armée ukrainienne a repris le village de Makijivka dans la région de Louhansk mi-novembre, et que les vidéos qui font partie d’une série de quatre vidéos de drones diffusées le 12 novembre par une chaîne pro-ukrainienne Telegram rapportant la reprise de Makijivka, avaient été tournées dans une ferme de ce village.
L’Ukraine –pays agressé par son puissant voisin- et la Russie -qui l’a agressée le 24 février dernier après l’avoir encerclée des mois auparavant au moyen des dizaines de milliers de ses soldats et de centaines de chars mobilisés aux frontières de son petit voisin de l’Ouest à des fins de “dénazification” selon le Kremlin ou « pour le punir de ses accointances occidentales » selon les détracteurs occidentaux de Vladimir Poutine- se renvoient mutuellement les accusations de crimes de guerre. Sauf que jusqu’ici, ce sont les faits imputés à la Russie qui semblaient évidents compte tenu de ses bombardements réguliers dans les villes et villages ukrainiens, notamment sur des installations résidentielles et des infrastructures indispensables à la vie des populations. Les vidéos susmentionnées constituent donc la preuve que personne ne peut garder toute sa raison dans des situations de lutte pour la survie -l’hommese révélant un loup pour l’homme dans les moments de nécessité-, et qu’il faut au plus vite que ceux qui ont rendu inévitable la guerre de la Russie néo-impériale du Tsar Vladimir 1er contre l’Occident impérialiste placé sous l’égide de l’Otan-Etats-Unis, avec l’Ukraine pour théâtre des … confrontations, y mettent rapidement un terme.