La levée de boucliers de la Brigade Anti-sardinards fait décidément très mal. La porno chanteuse camerounaise K-Tino, un exemple de ce que l’élite artistique sardinarde peut avoir d’extrêmement négatif, et qui avait déjà à son actif de ne pas avoir pour un bon sou de jugeotte, en fait mentalement la douloureuse expérience, comme le démontre une vidéo restituant partiellement une conversation entre quatre murs avec des journalistes et quelques convives en quête de rafraichissement et de casse-croûte par ce mois de novembre d’après prestation serment où tout le monde au Cameroun se trouve dans la dèche sèche. .
Lors d’une rencontre très arrosée, manifestement à son domicile, la chanteuse de Bikutsi-porno qui n’a même pas pu se frayer longtemps une place de pasteure pour brebis galeuses dans ce que la religion compte de rebut, a la prétention de dispenser –free of charge- des leçons de politique sur fond de « villagisme électoral » aux Camerounais, le premier d’etreeux –Paul Biya- compris.
Analphabète jusqu’aux ongles, celle qui confond tribu et/ou ethnie et race, invite chaque camerounais à sefaire le devoir de ne postuler à une fonction élective que dans sa région d’origine, mieux son village natal. Ce serait à l’en croire un remède contre le … “racisme”.
« J’ai un problème. Que chacun prenne sa place. Si tu es Mbouda tu deviens maire à Mbouda, si tu veux être député tu deviens député à Baham. Moi je vais ennoyer un message à Paul Biya (…) Que chacun prenne sa place. Ca va nous éviter le racisme. Il y a le racisme parce que les choses sont déplacées. Les boutons de la veste sont devenus les boutons de la chemise », conseille la K-Tino, sous les ovations hurlantes d’une meute d’écervelés, donc sans conscience, qui font mine de l’encourager dans sa barbarie langagière. Pour mieux la noyer, puisque cest l’un d’eux qui a rendu la chose publique.
Quel mélange fume la câtin (au sens sociologique de « femme dont les moeurs sont jugées légères au regard de la société »), combien de gouttes d’huile de sardine en conserve a-t-elle ingurgitées pour prétendre avoir des lumières à en revendre en politique tel qu’elle pourrait en remontrer à un diplômé de sciences Politiques de l’Ecole des Haute Etudes d’Outre-mer comme Paul Biya ? Mince ! Dire aux Mbouda d’aller être maires à Mbouda, aux Baham d’aller être députés à Baham, n’est-ce pas dire à Paul Biya de fiche le camp de Yaoundé pour aller faire valoir ses compétences politiques dans son Sud de provenance, dans son Dja et Lobo d’origine, dans son Meyomessala natal ?
Et dire qu’il y a des soutiens de Biya qui reprochent à la “Brigade Anti-Sardinards” de boycotter antidémocratiquement des artistes de cette engeance.
Quel statut autre que celui d’instigatrice-en chef du sécessionnisme, donc de terrorisme, peut être conféré à une comme K-Tino dans un Cameroun dont l’unité et l’indivisibilité se veulent non négociables ?
La réponse est attendue d’urgence. Les journaleux qui buvaient ses insanités comme de l’eau bénite procurée par une pasteure ratée d’église néo-évangéliste peuvent s’en charger. Pauvre Nathan Kwnorr Amougou de la télévision Vision 4 qui a manqué d’enterrer l’artiste sardinarde sous ses accolades approbatrice et “gombotiques”, lui qui a pourtant la réputation d’être le moins “millecollinards” des personnels de la chaine du Pédégé Amougou Belinga.