Messanga Nyamding accuse la Crtv de ne pas faire ce qu’elle fait toujours, un Camerounais répond au Professeur Tartufe

A quelle comédie jouent la présentatrice de Scènes de presse sur la Crtv et l’agité Messanga Nyamding sur l’élément audiovisuel ci-dessus ayant retenu l’attention du journaliste Thierry Ngogang ? Le taré d’invité, a-t-il tellement cherché les postes ministériels sans trouver qu’il en est à vouloir ravir son petit bout de pain à son camarade du parti Charles Pythagore Ndongo, Directeur Général de la boite cathodique des mensonges du régime ? Pour cela, il veut donner l’impression à ceux qui tiennent le gouvernail au Wandafulkistan que lui Messanga serait plus inventif à la place de patron de la Crtv et pourrait de ce fait péter plus fort que son anus, en créant plus de fake news que le Cameroun officiel n’en a créés jusqu’ici.

Donc le massacre de la gardienne de prison Ayafor par les agents du régime et imputé aux séparatistes pendant le Grand Biyalogue national (“GDN”)  n’était pas déjà suffisant pour ce professeur en tartuferie ?

Il faut être un professeur à la noix comme ce faux intellectuel ventriloque du régime bardé de faux diplômes pour croire que des groupes peuvent lutter pour la liberté des anglophones et en même temps les tuer.

Or s’il veut parler des soldats camerounais tués au front, nous ne pouvons que le déplorer, tout en nous  faisant une religion de ce que lorsque nous envoyons nos soldats tuer, les autres sont confrontés au dilemme  tuer pour ne pas être tués  et ne pas tuer pour être tués.

On  n’a pas besoin d’être un faux professeur de je ne sais foutrement quoi pour le comprendre.

Contrairement à la méthode prônée par Nyamding de la guerre communicationnelle, ce qu’il faut pour mettre fin au conflit dans le NOSO

Rappelons d’abord nos soldats pour montrer notre bonne foi, ensuite exigeons aux sécessionnistes anglophones (qui ne sont rien d’autres que des indépendantistes, c’est-à-dire des nationalistes comme ce que furent pour le Cameroun jadis, Martin Paul Samba, Madola, Duala Manga Bell, puis Ruben Um Nyobe, Ouandie Ernest, Castor Ossende Afana, Félix Roland Moumié, Abel Kingue…)   de faire de même, faute de quoi, quand nous renverrons nos soldats au front ce sera pour une guerre totale. Vous verrez que la guerre cessera en moins d’une semaine.

Car à ce moment-là ceux qui veulent la sécession comprendront que le Cameroun disposera de la légitimité nécessaire, même aux yeux de la communauté internationale, pour pousser le bouchon plus loin.

Mais il ne faudra pas que ce soit de la roublardise. Il ne faut pas dire que vous retirez vos soldats alors que c’est seulement une annonce pour vous faire voir, tandis qu’ils sont confortablement sur leurs positions. Ensuite, il faudra éviter de demander aux groupes armés de déposer les armes. Ce sera retrait contre retrait, et négociations de paix entre leaders politiques des deux entités seulement, bien sur après libération des leaders anglophones. Voilà ce qu’un individu soucieux de la paix et de la préservation des vies humaines doit suggérer. Et non verser dans la surenchère de la propagande funèbre. Parce dire que les sécessionnistes tuent est une lapalissade qui n’avance personne en rien.

Lorsque deux entités sont en guerre, il va de soi qu’elles ne peuvent que s’entretuer. Et  c’est celle qui a commencé les hostilités qui porte la responsabilité morale et juridique des morts, surtout si elle est la plus puissante et si c’est elle qui tue le plus,  qui plus est, si celle qui n’a fait que réagir avait au moins une raison légitime d’être en désaccord avec la plus puissante.

Pour l’occurrence, il faut rappeler à ce gros plein de soupe de nullard patenté d’idiot de Nyamding qu’au commencement était le cri des anglophones relativement à la marginalisation et au mépris dont ils faisaient l’objet. Le régime des Nyamding aurait pu les appeler à des pourparlers, mais il leur a envoyé des militaires, gendarmes et policiers Bétis-Bulus-Fangs, qui se sont mis à tirer sur eux, à faire se rouler dans la boue des avocats, enseignants et étudiants anglophones, ou à les arrêter et déporter  dans les régions francophones pour les emprisonner.

Deuxièmement, quand le régime a arrêté au Nigeria (début janvier 2018) et réussi à extrader au Cameroun (quelques semaines plus tard)  les leaders sécessionnistes, c’est toujours lui qui a fait courir la rumeur selon laquelle leur chef, Julius Ayuk Tabe, avait été tué dans l’avion qui les ramenait du Nigeria.

Le régime des Nyamding et autres Atanga Nji voulait tester l’opinion anglophone. Il fut servi quand des anglophones commencèrent à proférer sur les réseaux sociaux la menace de rendre le Cameroun ingouvernable si Ayuk Tabe et ses compagnons n’étaient pas montrés vivants à la télévision dans un bref délai, soit au plus tard le 5 février 2018. Il suffisait de montrer les leaders politiques de la sécession à la télé, et de promettre qu’ils bénéficieront d’un procès équitable et transparent, y compris sous observation internationale. Même avec un demi-mensonge (celui du procès équitable et transparent, par exemple), on aurait pu sauver la paix. Mais le régime des assassins s’y est refusé, en se disant : « est-ce qu’on les prie, ces anglofous? Qu’ils essaient, et ils verront de quoi nous sommes capables.”.

Ensuite, le régime s’est mis à bruler des marchés, des établissements scolaires, des hôpitaux, à fomenter de petits attentats à la bombe artisanale… pour en faire endosser la responsabilité à des séparatistes encore apeurés, qui ne savaient même pas comment s’y prendre pour semer la peur chez leur bourreau. Finalement, ces derniers en ont pris de la graine, et sont passés de la menace verbale de « make Cameroon ungovernable » à la fabrication des bombes artisanales pour troubler la certitude des postes des forces de répression du régime disposés dans les régions anglophones; ensuite, ils ont procédé à des assauts sporadiques contre les miliciens de Biya qui ne savent pas faire la guerre, habitués qu’ils sont à écraser les civils aux mains nues, puis à se bourrer le gosier et le cerveau de bon vin en grande quantité, et se sont emparés de leurs armes.

Rejoints bientôt par des soldats anglophones de l’armée régulière qui,  choqués de voir que l’armée tribale de Biya tuait leurs parents et amis, sont passés avec armes, bagages et expertise, dans le camp de ceux qu’on les envoyait aussi massacrer, ils sont devenus depuis lors irréductibles.

C’est ainsi que les anglophones ont pu se constituer un petit arsenal et semer la panique dans notre camp à nous les partisans d’un Cameroun uni,  avec tous ses enfants et fort dont les Messanga-machin et autres prétendent  avoir le monopole de la promotion et de la défense parce qu’ils beuglent à tout vent que « le Cameroun est un et indivisible ».

Et voilà comment pour la première fois au monde, on a une sécession sans base-arrière extérieure, c’est-à-dire non soutenue par un quelconque pays, qui tient quatre ans durant devant la 19ème puissance militaire d’Afrique et 101ème mondiale.

Les articles et idées publiés dans la rubrique OPINION n’engagent pas Cameroonvoice

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