Le 22 Février 2020, dégouté par la souffrance insoutenable des Camerounais et le génocide auquel se livre avec joie le régime de Yaoundé dans le NOSO, l’activiste Calibri Calibro s’était adressé au président français au salon de l’agriculture, grâce à un plan simple et très efficace. Et croyez-moi ce n’est pas facile de faire les choses simplement car la simplicité est une victoire sur la complexité. D’ailleurs le gouvernement Camerounais, à l’unanimité, va lui reconnaitre cette prouesse et va le gratifier en allongeant son surnom. Ainsi, d’après les Sadi, Nji, Owona, Nvondo, Ndongo, etc…, il faut désormais l’appeler « Calibri-Calibro-Individu ». C’est dire si ce Monsieur avait taillé au canif dans la chair du régime.
Face à cette interpellation historique, puissante, chargée d’émotions, le chef de l’Etat français n’avait pas pu résister à ce qu’il convient dorénavant de nommer « l’appel de Paris de Calibri Calibro ». Le président Emmanuel Macron va donc s’engager à appeler le grand Panafricain de Afrique Media pour lui mettre la pression et lui donner les instructions sur trois points.
De son lieu de résidence à Paris en France, Calibri Calibro profite du confinement pour faire le point sur les engagements du Président Français Emanuel Macron. Et d’après ses décomptes, le compte n’y est pas :
- Le Président Emmanuel Macron a tenu parole et a effectivement appelé Paul Biya pour le sermonner sur les manquements graves de la part du pouvoir de Yaoundé. Il reproche à ce dernier d’orienter le mécontentement et la colère des Camerounais sur la France par rapport à son soutien au pouvoir criminel et moribond en place au Cameroun. LE COMPTE Y EST.
- Paul Biya avait alors prescrit, sous sa propre haute instruction, dans une précipitation et une peur inexpliquées, une enquête sur les bavures de Ngarbuh, exigeant des résultats sous 8 jours. 60 jours après cette prescription, Calibro et les Camerounais n’ont toujours pas vu l’ombre d’un rapport d’enquête. ZERO POINTÉ.
- Il était aussi question que Paul Biya arrête également le génocide dans le NOSO et engage un vrai dialogue, mais là non plus, nous n’avons aucune indication d’un dialogue dans le NOSO. Mais le régime nous annonce des victoires aux élections sans scrutins et un budget de plusieurs milliards (déjà totalement dépensé) pour la reconstruction d’un NOSO en pleine guerre. ZERO POINTÉ.
- Il était également question de la libération de tous les prisonniers inutilement incarcérés au Cameroun. Une exigence qui va coûter à Calibro des nuits entières pour élaborer la liste des prisonniers à libérer car 95% des pensionnaires des prisons du régime de Yaoundé ne sont pas au bon endroit. Le grand Panafricain de Afrique Media vient de succomber à cette dernière exigence en annonçant la libération des prisonniers. Les premières indications montrent que LE COMPTE N’Y EST PAS.
Depuis l’annonce du régime de Yaoundé d’une remise de peine à certains prisonniers, Calibri-Calibro, le populaire INDIVIDU, le vaillant Camerounais, assis auprès de sa table où flotte un drapeau Camerounais estampillé de l’emblème de la BAS, a déjà l’œil fixé sur sa longue liste car il ne compte pas oublier le moindre soldat de la liberté derrière les barreaux.
En tous cas la pression demeure. Aussi bien sur les épaules de Paul Biya que de Macron.
Douala Ngando