L’histoire des démocraties et des lutte pour les libertés, s’est toujours appuyée sur des figures, des symboles, des êtres, souvent apparus de nulle part où alors de là où on s’attend le moins : « Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? »
Malgré les divergences d’approches, de postures et de positions, il est actuellement le socle convergent, sur lequel les forces de changement , de justice et de liberté, sourdes, muettes, visibles, invisibles, ou exprimées, se tiennent pour évoquer et appeler à l’émergence d’un État de justice sociale, démocratique et de liberté au Cameroun.
Contrairement à l’idéal bien pensant, il ne faut pas un saint, un parfait pour incarner cette quête .
Mandela, Pasteur Luther King, grand défenseurs de l’égalité raciale ne faisaient pas l’unanimité au sein de leurs opinions publiques.
Il était reproché à Mandela d’être devenu l’ami et le justificateur des afrikaners avec lesquels il tissera de solides liens amicaux en prison.
Martin Luther fut farouchement combattu par ses frères noirs militants des Blacks Power qui l’accusaient d’être au service des Blancs.
Plus proche de nous, Ruben Um Nyobe, auquel fut aussi reproché, de s’être entouré essentiellement de ses frères du village.
Mais pourtant, son nom continue d’être le ferment de la libération totale et complète du peuple camerounais. .
Ainsi, les luttes de libération et libertés n’ont jamais été menées par des hommes vus et pris comme des saints, parfaits, mais par ceux qui donnent aux autres la force et le courage de dire : NON, ÇA SUFFIT.
Le faire, ce n’est pas parce qu’on n’a rien à lui reprocher.
Il viendra certainement le temps des reproches, des critiques.
Protéger Maurice Kamto, et tous ceux qui travaillent pour l’avènement de ce Cameroun nouveau tant rêvé, devient donc un impératif citoyen.
Personnellement, je m’y engage.
Je ne laisserai jamais passer la moindre initiative destructrice de ce symbole.
Car vouloir le tuer sans solutions de rechange fiables et efficaces, sous prétexte d’une pseudo liberté d’expression, c’est tuer la lutte.
Christian Ntimbane Bomo Société Civile Critique.